L’Iran a arrêté plus de 20 personnes, dont des officiers supérieurs des renseignements, des responsables militaires et des employés d’une maison d’hôtes militaire à Téhéran, en réponse à une faille de sécurité « massive et humiliante » qui a permis l’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh, selon les Iraniens.
Selon un rapport publié par le journal américain The New York Times, ces arrestations de haut niveau interviennent après le meurtre d’Ismail Haniyeh, qui dirigeait le bureau politique du Hamas au Qatar et était en visite à Téhéran pour assister à l’investiture du nouveau président iranien, et résidait dans une maison d’hôtes au nord de Téhéran.
« La perception selon laquelle l’Iran ne peut pas protéger son territoire ni ses principaux alliés pourrait être fatale au régime iranien », a déclaré Ali Fayez, directeur de l’International Crisis Group pour l’Iran, selon le New York Times.
L’unité spécialisée de renseignements et d’espionnage des Gardiens de la révolution a repris l’enquête, poursuivant les suspects dans l’espoir de les conduire aux membres de l’équipe d’assassinat qui a planifié, assisté et perpétré le meurtre, selon les deux responsables iraniens, qui ont requis l’anonymat, en raison du caractère sensible des enquêtes.
La nouvelle de ces arrestations intervient après que les Gardiens de la révolution aient annoncé dans un communiqué que « l’ampleur et les détails de cet incident font l’objet d’une enquête et seront annoncés en temps opportun ».
Les Gardiens de la révolution n’ont pas encore annoncé de détails sur les arrestations ni sur leur enquête sur l’explosion, y compris sur sa cause, mais ont promis de sévères représailles, tout comme le guide suprême iranien Ali Khamenei, qui a donné l’ordre de frapper Israël en réponse.
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