La fin définitive du flou et des supputations autour du décès du président iranien Ebrahim Raïssi suite au crash de son hélicoptère en mai 2024 ? D’après la commission spéciale en charge des investigations «la cause principale de l’accident était les conditions climatiques et atmosphériques complexes de la région au printemps», précise le rapport.
Rappelons que Raïssi, décédé à l’âge de 63 ans, était parti inaugurer un barrage à la frontière avec l’Azerbaïdjan quand son appareil a chuté, le 19 mai dernier, au nord-ouest montagneux du pays. Le rapport dit par ailleurs que l’accident est la résultante de «l’apparition soudaine d’une épaisse masse de brouillard dense» qui a conduit à la «collision de l’hélicoptère avec la montagne».
L’enquête met de côté toute «possibilité que l’hélicoptère ait été la cible de systèmes offensifs et défensifs ou de guerre électronique» ; entendez par là que la main de l’ennemi historique, Israël, n’est pas derrière cette disparition. Rappelons qu’en août dernier l’état-major des forces armées avait «fermement démenti» les bruits lâchés par l’agence locale Fars selon lesquels le crash pourrait être expliqué en partie par une surcharge de l’appareil.
Rappelons également que l’armée iranienne avait déjà assuré en mai 2024 qu’elle ne disposait d’aucun élément matériel attestant une activité criminelle derrière la chute de l’appareil. Les 8 personnes à bord de cet hélicoptère avaient toutes péri, dont le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
Après l’opération audacieuse de l’Etat hébreu pour abattre à Téhéran le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, au nez à la barbe des forces iraniennes censées veiller sur sa sécurité, il fallait des explications détaillées sur le décès de Raïssi histoire d’éviter l’opprobre au régime des Mollahs. Les explications sont là, l’honneur est sauf pour l’Ayatollah Ali Khamenei, en tout cas officiellement.
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