Téhéran est en ébullition. Les arrestations pleuvent suite à la liquidation du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh et les enquêteurs carburent pour faire toute la lumière sur les défaillances qui ont conduit à cette exécution qui écorne davantage le prestige de l’Iran auprès de ses courroies de transmission dans le monde, après le ratage total de la riposte d’avril dernier. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique du régime des Mollahs, ont déclaré ce samedi 3 août que Ismaïl Haniyeh a été mortellement touché par un “projectile à courte portée“, balancé sur sa résidence à Téhéran, une frappe attribuée à Israël.
“D’après les enquêtes et investigations, cette opération terroriste a été menée en tirant un projectile à courte portée avec une ogive d’environ 7 kilogrammes depuis l’extérieur du lieu d’hébergement des invités (provoquant) une forte explosion“, a indiqué la même source dans ce communiqué publié par l’agence officielle Irna. Israël était “soutenu par les États-Unis” dans cet assassinat ciblé, soutiennent les Gardiens.
Le leader politique du Hamas, 61 ans, a été touché par un “projectile aérien“, avaient dans un premier temps avancé les médias iraniens. Le New York Times, citant cinq responsables de pays du Moyen-Orient se confiant sous le sceau de l’anonymat, avait écrit jeudi dernier que Haniyeh avait été tué par une bombe planquée depuis près de 2 mois dans la résidence où il séjournait au nord de Téhéran, placée sous la responsabilité des Gardiens de la Révolution,.
Reste que si une petite unité ou un drone a peau se mouvoir dans la capitale iranienne pour commettre ça, au nez et à la barbe de l’armada des agents armés, cela signifie qu’il y a de gros trous dans le dispositif iranien. On comprend la nervosité des autorités et ces enquêtes tous azimuts. Beaucoup de têtes tomberont, à défaut de pouvoir punir le responsable direct de ce fiasco sécuritaire majeur, Israël et accessoirement les USA.
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