Israël frappée de plein fouet par une nouvelle salve iranienne : 8 morts et plus de 100 blessés

Une nouvelle vague d’attaques balistiques iraniennes a violemment frappé Israël dimanche, causant la mort de 8 personnes et faisant plus de 100 blessés, selon un bilan actualisé communiqué par les services de secours israéliens.

Tel Aviv, Haïfa, Petah Tikva et d’autres localités du centre et du nord du pays ont été directement touchées par des missiles ayant, pour certains, déjoué les systèmes de défense aérienne israéliens.

Des frappes massives et ciblées

D’après les informations relayées par les médias israéliens, environ 100 missiles ont été lancés depuis l’Iran dans cette salve, considérée comme l’une des plus destructrices depuis le début des affrontements. Au moins 10 missiles n’ont pas été interceptés, provoquant des dégâts importants sur plusieurs bâtiments résidentiels et infrastructures critiques.

Selon la chaîne Channel 13, les équipes de secours sont intervenues sur quatre sites principaux à Tel Aviv, tandis que des explosions ont été signalées dans les quartiers centraux, notamment à Petah Tikva, où un immeuble a été directement frappé. À Haïfa, 8 bâtiments ont été touchés, dont deux générateurs électriques, et 15 personnes ont été blessées.

Echec du Dôme de fer

Au moins 10 missiles n’ont pas été interceptés sur environ 100 missiles  lancés depuis l’Iran. Il s’agit de plus de 10% d’échec du Dôme de fer d’Israel. C’est un taux d’échec significatif, surtout dans le contexte israélien, où le système de défense antimissile Dôme de fer (Iron Dome) est réputé pour intercepter entre 85 % et 95 % des projectiles menaçants.

Points importants:

• Sur 100 missiles lancés, 10 non interceptés représentent un taux d’échec de 10 %, ce qui peut entraîner des pertes humaines et des destructions graves, comme le cas hier, à Tel Aviv et Haïfa.

• Cela signifie que le système est saturé ou que certains missiles ont des caractéristiques (vitesse, manœuvrabilité, trajectoire) qui déjouent les radars.

• En comparaison : lors des précédents conflits, le Dôme de fer ne laissait généralement passer que quelques projectiles de petites tailles sur des centaines tirés.

• Cela montre que le système de défense israélien n’est plus totalement hermétique, face à la nouvelle génération de missiles iraniens, notamment hypersoniques ou manœuvrables. Cela augmente considérablement les risques pour les populations civiles et les infrastructures sensibles.

Destruction, évacuations et personnes piégées

Les autorités israéliennes signalent que plusieurs personnes sont encore coincées sous les décombres, notamment dans les zones de Gush Dan à Tel Aviv, Haïfa et ses environs. Six personnes seraient portées disparues à la suite de frappes directes, et les opérations de sauvetage sont toujours en cours.

La radio militaire israélienne a confirmé que les sirènes d’alerte ont retenti de Eilat au sud jusqu’à la ville de Naqoura au nord, soulignant l’ampleur du champ d’impact de cette attaque. Des alertes ont également été déclenchées dans Acre, le Galilée occidental, Tibériade et la baie de Haïfa.

L’Iran revendique une frappe « plus puissante et précise »

Le Corps des Gardiens de la Révolution iranienne a confirmé être à l’origine de cette nouvelle salve, qualifiée de « plus puissante et plus destructrice » que les précédentes. Téhéran affirme avoir ciblé les centres de commandement israéliens, avec des techniques de guidage avancées et des missiles de haute précision, malgré les technologies défensives israéliennes soutenues par Washington.

Selon le communiqué iranien, l’opération aurait démontré que les calculs stratégiques d’Israël vis-à-vis de l’Iran sont « totalement erronés ».

La guerre s’étend aux ambassades et infrastructures énergétiques

La salle de presse israélienne rapporte également que des dommages mineurs ont été enregistrés près de l’ambassade américaine à Tel Aviv, selon les déclarations de l’ambassadeur Mike Huckabee. Aucun blessé n’a été recensé, mais l’ambassade et la consulat resteront fermés toute la journée.

En parallèle, la raffinerie de BAZAN à Haïfa, la plus grande d’Israël, qui traite jusqu’à 200 000 barils de brut par jour, a été visée, provoquant des dégâts matériels et la suspension temporaire d’une partie de son activité.

Ripostes israéliennes et état d’urgence prolongé

L’armée israélienne a réagi par des frappes aériennes ciblées en Iran, visant notamment des rampes de lancement de missiles sol-sol, et des sites présumés de stockage de drones à Téhéran, Karaj, Bandar Anzali et Mashhad. Selon les médias iraniens, les défenses antiaériennes ont été activées dans au moins six villes et ont intercepté plusieurs engins.

L’organisation de l’aviation civile iranienne a annoncé la prolongation de la fermeture de l’espace aérien jusqu’au lundi après-midi, tandis que les frappes israéliennes auraient également ciblé des installations près de la capitale et dans l’ouest du pays.

Bilan humain et nouvelles tensions régionales

Selon un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, 73 femmes et enfants auraient été tués lors des trois dernières frappes israéliennes sur Téhéran, ce qui marque une escalade humanitaire préoccupante.

En parallèle, la police iranienne a annoncé l’arrestation de deux agents présumés du Mossad à Rey, au sud de la capitale.

Vers une guerre totale sans issue diplomatique ?

Avec 370 missiles et plus de 100 drones iraniens lancés depuis le début de la confrontation, et alors que l’état d’urgence reste en vigueur en Israël, la probabilité d’un embrasement régional ne cesse de croître.

L’implication des infrastructures stratégiques, l’atteinte aux représentations diplomatiques et la hausse rapide des pertes civiles accentuent la crainte d’une guerre de haute intensité, sans médiation visible à ce stade.

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