Dans un post publié sur sa page officielle, le député Qalb Tounes Iyadh Elloumi a dénoncé les débats stériles qui ont lieu autours de questions selon lui sans importance, notamment la différence entre les concepts de légalité et de légitimité, dans un pays au bord de la faillite.
La Tunisie a besoin de 15,5 milliards de dinars, d’ici la fin de l’année, dont 8,2 de dettes extérieures (c’est-à-dire en devises), a-t-il affirmé.
Or, l’Etat ne peut réunir cette somme en l’absence de ses institutions légitimes, sans investissement et avec les difficultés financières que connaissent les entreprises publiques, a ajouté Elloumui.
Il a estimé que la présidence de la République était la seule responsable de cette situation, soulignant que si des mesures ne sont pas prises et vite, ceci va engendrer inévitablement la dégradation de la note souveraine de la Tunisie.
« Il faut au moins qu’un gouvernement soit formé pour gérer la crise financière», d’après Iyadh Elloumi.
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