Là où il y a de l’intérêt, il y a action, a-t-on coutume de dire des Sfaxiens. A tort et absolument à tort. Soutenir le contraire, c’est méconnaître Sfax et les Sfaxiens : historiquement patriotes et pionniers dans l’œuvre de développement du pays.
Oui, là où il y a intérêt, il y a action. Il n’y a aucun mal à le dire, bien au contraire.
L’intérêt, au- delà de intérêts particuliers, est aujourd’hui national. Les Sfaxiens l’ont compris. Pionniers là aussi. L’intérêt est triple et est à visée nationale.
Les Sfaxiens se sont élevés. Ils ont ralliés Abir Moussi. La nature a horreur du vide et la politique aussi, manifestement. La démission, plutôt l’impuissance des miettes de partis politiques dits progressistes lui ont ouvert grande la voie.
Autre chose, me dit une grande amie très attentive et sfaxienne, “c’est le dégoût et la grande angoisse face à une autre partie de la population gravement islamiste”.
En ce jour du 20 mars, c’est au cœur de la ville de Sfax que le pays a célébré a fête de l’Indépendance. A Tunis, l’avenue Habib Bourguiba est demeurée dans le même temps quasi déserte…
Jawhar Chatty
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