Le président de la République, Kais Saïd, a reçu ce lundi 25 novembre 2024 au Palais de Carthage quatre figures majeures des institutions médiatiques publiques tunisiennes : Henda Ghribi, présidente-directrice générale de la Radio tunisienne, Chokri Ben Nessir, président-directeur général de la Télévision tunisienne, Najeh Missaoui, président-directeur général de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), et Mohamed Ben Salem, administrateur délégué de Dar Essabah.
Les médias comme front de la lutte nationale
Lors de cette rencontre, le chef de l’État a souligné l’importance cruciale des médias dans la phase actuelle que traverse la Tunisie. Il a déclaré que la guerre de libération nationale ne se limite pas à un slogan, mais qu’elle se déploie sur plusieurs fronts, y compris celui de l’information.
Kais Saïd a rappelé les moments historiques de la presse tunisienne, qu’elle soit écrite, audiovisuelle ou radiophonique, insistant sur la valeur patrimoniale de certaines publications menacées de disparition.
L’évolution de la pensée humaine
Dans une réflexion plus large, le président a mis en avant les bouleversements que connaît l’humanité. Il a noté que si la pensée humaine a évolué, certaines notions restent figées.
Ce conflit entre idées nouvelles et concepts anciens, selon le président, conduira à l’émergence de paradigmes mieux adaptés à une époque marquée par une transformation rapide et inédite.
Une vision pour l’avenir des médias
Le président a conclu en appelant à une révolution des consciences guidée par des valeurs universelles de liberté et de justice. Selon Kais Saïd, le rôle des médias est d’éclairer ces enjeux et de contribuer à la construction d’un avenir solide, à l’abri des menaces que représentent la corruption et les forces de régression.
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