Le 5 décembre 2024, à Carthage, le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a rencontré la ministre de la Justice, Leila Jaffal, pour discuter de plusieurs questions cruciales concernant l’avenir judiciaire du pays.
Parmi les points abordés, le président a réaffirmé son engagement à lutter contre la corruption et à améliorer la rapidité de la justice pour garantir que chaque citoyen reçoive ce à quoi il a droit.
Une justice plus rapide et plus transparente
Lors de cette rencontre, le président a souligné l’importance de la rapidité des décisions judiciaires, un aspect crucial dans la résolution des dossiers sensibles affectant le peuple tunisien. Saïed a insisté sur le fait que la justice doit être rendue dans des délais raisonnables pour traiter les nombreux cas de corruption, d’atteinte aux biens publics et d’exploitation de la nation. Il a évoqué la nécessité de distinguer les responsabilités des individus responsables des crimes commis, notamment les assassinats politiques, le pillage des ressources nationales et les actes de trahison.
Le président a également mis l’accent sur la reconstruction de l’État en luttant contre la corruption systématique qui a gangrené plusieurs secteurs, dénonçant des scènes choquantes de dégradation des institutions publiques et des violations des biens de l’État.
La guerre contre la corruption continue
Kaïs Saïed a fermement assuré que la guerre contre la corruption serait poursuivie avec toute la détermination nécessaire. Le peuple tunisien, a-t-il affirmé, est inflexible dans son désir de démanteler les réseaux de corruption. Cela inclut non seulement les mafias politiques mais aussi les lobbies et leurs alliés dans les secteurs publics et privés.
Le président a martelé que, désormais, aucun individu n’est au-dessus de la loi, et que l’aspiration du peuple à une Tunisie sans corruption doit primer sur toute autre considération.
Le combat contre les mafias et les élites corrompues
Le président a répété que, sous son mandat, l’intérêt de la nation et la volonté du peuple doivent prévaloir sur les intérêts particuliers des cartels et des acteurs corrompus qui ont entravé le progrès du pays.
Mais Saied a réaffirmé que le peuple a la légitimité pour demander la justice, la transparence et la responsabilité, et que toute tentative de contourner la loi sera combattue avec rigueur.
Ce discours témoigne de la volonté ferme du président Saïed de nettoyer les institutions tunisiennes et de permettre à la Tunisie de se reconstruire après plusieurs années de gouvernance marquées par des scandales financiers et des dérives politiques.
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