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Kais Saied aura beaucoup de mal à répondre aux questions de Tarek Ftiti

Kais Saied aura beaucoup de mal à répondre aux questions de Tarek Ftiti

Tarek Ftiti, deuxième vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), s’est fait une raison : «Il n’y a pas moyen de revenir en arrière, mais il faudra se mettre d’accord sur la manière d’avancer»…

Il a ajouté ce mardi 21 décembre sur une radio privée que pour son front, le mouvement du «Sauvetage national», le Parlement tel qu’on le connaissait est enterré. «Les élus en ont assez, le président de la République ne loupe aucune occasion de les qualifier de corrompus. Cinq mois se sont écoulés depuis la levée de l’immunité parlementaire, où sont les députés corrompus ? Quel est le nombre des affaires chez les juges où des députés sont mouillés ?».

Le deuxième vice-président de l’ARP donne une méthode simple au chef de l’Etat, Kais Saied  : il n’a qu’à s’appuyer sur l’article 37 de la Loi 46-2018 laquelle encadre la déclaration des biens. Le texte stipule que tout individu, notamment les députés, qui se livre à de fausses déclarations doit être condamné à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 6 ans. D’après lui ce texte de loi est amplement suffisant pour régler le problème…

Selon Ftiti le curseur doit être mis sur les finances publiques et l’économie qui périclite chaque jour un peu plus. C’est un chantier urgent auquel il faut s’attaquer tout de suite, sans attendre l’adoption d’une nouvelle Constitution, l’élaboration d’une nouvelle loi électorale ou une réforme quelconque.

Kais Saied vient de lui répondre en partie, avec le projet de la Loi de finances 2022. On verra si les propositions du gouvernement vont dans le sens des attentes de Ftiti…

Le député s’est demandé ce qu’a fait le président de la République durant les cinq mois passés et ce que ça a coûté aux finances publiques. Kais Saied était censé séparer le bon grain de l’ivraie, qu’a-t-il fait ?

 D’après lui le retard enregistré dans le paiement des salaires des agents de la SNCFT et ces bateaux de céréales qui ont dû attendre 35 jours, causant des frais supplémentaires de 700 millions de dollars, plus de deux milliards de dinars, ne sont pas de bon augure pour l’avenir du pays…

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