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Kais Saied devra choisir entre Sadok Belaïd et Zouhair Maghzaoui

Kais Saied devra choisir entre Sadok Belaïd et Zouhair Maghzaoui

Le secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouhair Maghzaoui, un des soutiens de la première heure du chef de l’Etat, va peut-être devenir un problème pour ce dernier. En effet alors que le coordinateur de la Commission consultative pour une nouvelle République, Sadok Belaïd, avait claironné sur France 24 son intention de gommer toute référence à l’islam dans la nouvelle Constitution, patatras :  Maghzaoui exige le statu quo

Il a confié hier samedi 11 à la TAP que son parti insiste pour que la Constitution mette en relief l’identité arabe et musulmane de la nation tunisienne. Il a ajouté que le pays doit manifester son appartenance à la communauté arabe et musulmane, et pas question de l’effacer dans la nouvelle Constitution.

Il y a comme un problème dans l’air. Pourtant Sadok Belaïd semblait avoir bien bétonné son affaire pour, espère-t-il, tirer le tapis sous les pieds de l’islam politique – entendez Ennahdha – et lui fermer définitivement la porte. Mais il n’avait certainement pas prévu le problème Maghzaoui, qui annonce une mini rébellion dans le camp présidentiel alors que c’était l’harmonie parfaite jusqu’ici…

Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, devra arbitrer et trancher, mais ce ne sera pas sans remous. Comme il devra aussi le faire avec cette schizophrénie bien tunisienne qui veut qu’on propose d’émettre depuis la Constitution des signes d’ouverture et de tolérance alors que dans le même temps on évince des magistrates au seul motif d’outrages aux bonnes mœurs…

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