Société

Kaïs Saïed réaffirme son attachement au rôle social de l’État et à la jeunesse porteuse d’espoir

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Dans une atmosphère empreinte de proximité et d’écoute, le président de la République Kaïs Saïed a reçu mercredi après-midi au Palais de Carthage deux jeunes citoyens : Walid Ejjed, originaire de la délégation de Mazzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid), et Wissem Mejdi, venu de la ville de Bizerte. Ce geste s’inscrit dans une volonté affichée du chef de l’État de rester à l’écoute des préoccupations des Tunisiens, en particulier de la jeunesse.

À travers cette rencontre symbolique, le président a renouvelé son attachement au rôle social de l’État, affirmant que les solutions émanant du peuple et portées par les institutions nationales ont toute leur place dans le processus de gouvernance. « Les initiatives citoyennes ne resteront pas lettre morte », a-t-il promis, laissant entendre une volonté claire de concrétiser les propositions venues de la base.

La jeunesse comme moteur du changement

Très engagé dans sa vision d’une souveraineté populaire active, Kaïs Saïed a de nouveau mis en avant le rôle fondamental de la jeunesse tunisienne, qualifiée de « porteuse d’espérance et d’énergie patriotique ». Il a rappelé que les jeunes, lorsqu’ils sont animés par un esprit de responsabilité et de dévouement, peuvent incarner l’alternative face aux blocages institutionnels : « C’est par les bras et les esprits des patriotes libres que se construit l’Histoire, que se forgent les épopées et se dessinent les gloires », a-t-il déclaré avec emphase.

En filigrane, ce discours renvoie à une critique implicite des entraves administratives et de certains cercles qui veulent freiner le bon fonctionnement de l’appareil étatique. En mettant en avant des citoyens venus des régions de l’intérieur comme du nord du pays, le président insiste sur l’importance d’une représentation équilibrée des voix régionales dans le débat public.

Une posture présidentielle tournée vers la base

Ce n’est pas la première fois que le chef de l’État organise ce type d’entretiens directs avec des citoyens ordinaires. Depuis son arrivée au pouvoir, Kaïs Saïed a multiplié les gestes symboliques pour marquer sa différence et rompre avec les pratiques politiques traditionnelles, souvent jugées élitistes ou déconnectées.

Loin des réunions protocolaires, ce face-à-face avec Walid Ejjed et Wissem Mejdi témoigne de sa volonté de maintenir un lien étroit avec le peuple et de faire émerger une gouvernance fondée sur la légitimité populaire plutôt que sur les seuls appareils partisans.

Ainsi, en recevant ces deux jeunes figures citoyennes au Palais de Carthage, Kaïs Saïed poursuit sa stratégie de revalorisation du rôle des institutions publiques dans leur ancrage social, tout en insistant sur la capacité de la jeunesse tunisienne à être l’artisan d’un renouveau national.

Cette démarche se veut un signal fort : ancrer la vision réelle du peuple et à faire confiance aux forces vives du pays.

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