Aujourd’hui, face au mutisme continu des autorités, le groupe Minerali Industriali a annoncé qu’il était contraint de recourir à l’arbitrage international, comme l’a déclaré le directeur général adjoint du groupe en Tunisie, Kais Slim, lors d’une interview avec Tunisie Numérique.
“Il entamera la procédure en envoyant une mise en demeure au gouvernement tunisien, puis l’affaire sera portée devant la Cour internationale de Washington. Le groupe réclamera des dizaines de millions d’euros de dommages, qui sont dus soit à des mesures douanières, soit à la taxe de 100 DT par tonne, ayant causé la suspension de ses activités en Tunisie et le gel de ses exportations, entraînant ainsi le licenciement économique de tous ses employés.
Minerali Industriali, qui vient d’investir en Égypte avec le soutien du gouvernement égyptien et l’inauguration de ce projet par le président Abdelfattah Al Sissi lui-même, se voit contraint de quitter la Tunisie si aucune mesure n’est prise par le gouvernement.
Le groupe est surpris de constater que l’Égypte accueille et soutient les investisseurs, tandis que la Tunisie semble les expulser“, a-t-il déclaré ajoutant que le groupe envisage sérieusement de quitter la Tunisie.
Il est important de souligner que l’activité du groupe ne cessera pas, mais les bénéfices iront à d’autres pays, selon la même source.
Il convient de rappeler que la société n’a pas réussi à trouver une solution viable face à la taxe de 100 dinars par tonne sur tout sable destiné à l’exportation, ce qui a conduit au licenciement économique de tous ses employés.
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