La hausse des prix à l’échelle mondiale au cours du dernier trimestre de l’année 2022 avec la même cadence relevée lors du premier trimestre, le maintien des subventions sont autant de facteurs qui seront derrière l’augmentation de 2,2% du seuil de pauvreté en Tunisie.
C’est aussi un impact prévisible sur les niveaux de disparité et de l’inégalité sociales. Le coefficient de Gini va grimper de 32,82 à 32,9%, selon un rapport publié le 30 juin 2022 par la Banque mondiale, et titré « Hausse de l’inflation et incidences sur la pauvreté au moyen orient et en Afrique ».
Selon les données fournies par l’INS (institut national des statistiques), le taux d’inflation a poursuivi sa hausse vertigineuse au cours du mois de juin dernier pour atteindre 8,1%.
Le rapport de la Banque mondiale fait état d’un seuil de pauvreté de 3,4% en Tunisie pour l’année 2022 et 3,1% en 2023, et ce dans le cas de figure de 3,2 dollars.
Le Rétablissement du seuil de pauvreté de l’avant crise est inespéré avant 2024.
Une étude menée par l’INS en collaboration avec la Banque mondiale et publiée en Septembre 2020 sous le thème « la cartographie de la pauvreté en Tunisie », a dévoilé une augmentation du seuil de pauvreté dans les régions de l’intérieur et le nord du pays, avec un taux de 15,2% en 2015.
Selon le rapport de la Banque mondiale, l’incidence de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale, n’est plus à démontrer. C’est au niveau des ressources alimentaires que l’impact est détecté.
Le taux d’inflation au moyen orient et l’Afrique du nord a atteint 14,8% en 2021.
Le rapport de la FAO mentionne que 50 pays importent du blé de la Russie et de l’Ukraine avec un quota de 30%, alors que celui de la Tunisie avoisine les 26%.
Par ailleurs, il est à signaler que le coefficient de Gini (abstraction faite au savant Corado Gini), compte parmi les baromètres importants et le plus répandu en domaine de répartition équitable du PIB.
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