Alors que le sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) se tiendra du 4 au 6 septembre prochain, la Chine semble vouloir changer de stratégie en Afrique.
Après avoir longtemps été le principal prêteur, investisseur et partenaire commercial du continent, Pékin s’éloigne désormais du financement de grands projets pour se concentrer sur la vente de technologies vertes et de pointe.
Selon l’agence d’information Reuters, la Chine souhaiterait inciter les pays africains à acheter davantage de ses produits verts, notamment des véhicules électriques et des panneaux solaires, avant que les pays occidentaux n’imposent de nouvelles restrictions sur ces exportations chinoises. En échange, Pékin s’engagerait à accorder de nouveaux prêts et investissements.
Cette stratégie pourrait bien profiter aux pays africains, qui bénéficient d’abondantes ressources renouvelables et ont un besoin urgent de les exploiter pour répondre à leur demande énergétique croissante. De plus, les politiques occidentales visant à contrecarrer la présence chinoise sur le continent peuvent également jouer en faveur de l’Afrique.
Ainsi, le Conseil d’administration de l’Export-Import Bank of the United States (EXIM) a récemment approuvé un prêt de 1,6 milliard de dollars pour soutenir la construction de 65 mini-réseaux d’énergie solaire en Angola, dans le cadre du programme China and Transformational Exports Program (CTEP) visant à soutenir les exportateurs américains face à la concurrence chinoise.
Face à cette guerre commerciale autour des technologies vertes, l’Afrique pourrait bien devenir un terrain de jeu privilégié pour les deux géants, Chine et Occident, qui chercheront à séduire le continent avec leurs offres respectives. Une situation qui pourrait permettre aux pays africains de tirer leur épingle du jeu et d’accélérer leur transition énergétique.
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