A la une

La Chine serait-elle derrière une hécatombe économique mondiale ?

La Chine serait-elle derrière une hécatombe économique mondiale ?

L’Organisation mondiale de santé (OMS) vient d’affirmer, il y a quelques jours, dans un bulletin d’information que tous les éléments disponibles à ce jour suggèrent que le nouveau coronavirus, cause de l’actuelle pandémie mondiale, est d’origine animale et n’est pas un virus manipulé.

Cependant et selon le site « c news », Luc Montagnier, virologue français prix Nobel de médecine en 2008, a affirmé le 17 avril que le Covid-19 serait sorti d’un laboratoire de Wuhan – ville  chinoise où est apparu le virus en novembre dernier – lors d’un essai pour créer un vaccin contre le VIH.

Les États-Unis ne semblent pas, à leur tour, exclure que le nouveau coronavirus à l’origine de la pandémie qui a déjà tué des dizaines de milliers de personnes dans le monde provienne d’un laboratoire chinois à Wuhan.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a déclaré le 16 avril sur la chaîne Fox News que son pays mène une enquête exhaustive sur tout ce qu’il peut être appris sur la manière avec laquelle ce virus s’est propagé, a contaminé le monde et a provoqué une telle tragédie. Rappelons que les États-Unis et d’autres pays ont accusé la Chine et l’OMS de manque de transparence dans leur gestion de la crise du Covid-19.

Ces interrogations qui entourent le drame que vit le monde ne sont pas sans fondement et des actions juridiques peuvent être lancées, à tout moment, pour réclamer des dommages et intérêts de la ou les parties qui étai(ent)t à l’origine de la propagation du coronavirus.

La facture est lourde vu que les conséquences humaines, sociales et économiques de l’hécatombe Covid-19 sont catastrophiques.

D’après la Banque asiatique de développement (ADB), le coût de la pandémie se situerait entre 2000 et 4000 milliards de dollars, ce qui représente entre 2.3% et 4.8% du Produit intérieur brut (PIB) mondial.

Pire encore: la Banque affirme que ces prévisions risquent d’être sous-évaluées étant donné qu’elles n’ont pas pris en compte les éventuelles crises sociales et financières. Idem pour les répercussions sur l’éducation et la santé qui n’ont pas été pris en compte non plus.

L’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique) s’est également penchée sur la question. Dans une récente étude, elle a revu à la baisse les prévisions de croissance économique : de l’ordre de 0.5 point en 2020. La croissance mondiale atteindrait, de ce fait, 2.4% en 2020 au lieu des 2.9% initialement prévus avant la crise du coronavirus.

Même tendance baissière au niveau du commerce : une baisse de 1.4 point au premier semestre de 2020 selon l’OCDE et de 0.9 point pour toute l’année 2020. Dans un scénario plus grave, l’Organisation prévoit une baisse de l’ordre de 1.5% au niveau du PIB mondial.

Le Fonds monétaire international (FMI) évoque dans les sillages de ses sombres évaluations, une contraction du revenu par habitant attendue dans plus de 170 pays et une croissance mondiale qui va devenir fortement négative en 2020 sans avancer de chiffres, à cet égard.

Ainsi, il est clair que la sévérité et l’intensité de la crise risquent, si la pandémie dure ou devienne récurrente, de déclencher des conflits d’envergure et ce, selon plusieurs études et analyses techniques et pourraient faire entraîner le monde dans une spirale de tensions et de perturbations jamais connues depuis la grande dépression économique vécue entre les deux guerres mondiales.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut