Société

La commission des Nations Unies accuse l’Etat tunisien dans la mort de Jilani Daboussi

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Après quatre années d’enquête, la Haute Commission des Droits de l’Homme à Genève a rendu sa décision dans le cas de Jilani Daboussi, dans laquelle elle constate la responsabilité de l’État tunisien dans sa mort.

Dans sa décision, la Haute Commission a indiqué toutes les violations et violations de la loi dans lesquelles l’État tunisien a été impliqué, depuis l’arrestation et la détention arbitraires, le dépassement des délais de procédure, jusqu’à la violence et les traitements inhumains infligés à Feu Jilani Dabboussi. En outre, la commission a confirmé l’existence de violations, par l’État tunisien de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Pour rappel, la famille de Jilani Dboussi avait déposé une plainte en mars 2013, auprès de la justice tunisienne, pour violences, torture et mauvais traitements à l’intérieur de la prison contre le ministre de la Justice de l’époque, Noureddine Bhiri, le ministre de la Santé, Abdellatif Makki et Mondher Ounissi, mais cette plaine est restée au fond des tiroirs.

La famille a, alors, déposé une autre plainte auprès du tribunal de Paris, ainsi qu’auprès des Nations Unies, qui enquêtent sur les crimes d’État.

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