Quand on ne sait pas quoi faire de ses sous, dans un monde pourtant officiellement en grande difficulté économique du fait de la crise sanitaire. Dans la même journée on apprend que le célèbre fabricant italien Lamborghini n’a jamais écoulé autant de bolides et qu’il existe désormais un hôtel pour les dromadaires, un établissement classé 5 étoiles, excusez du peu…
Le Club du dromadaire saoudien voulait qu’on parle de lui dans les quatre coins du monde, c’est fait. Cet établissement, qui a ouvert ses portes à quelques encablures de la capitale, Riyadh, entend célébrer cet animal cher au coeur des richissimes habitants du royaume.
Le site Al-Khaleej Online s’est fait l’écho de cette “première mondiale” : Un “hôtel de cent vingt chambres” entièrement dédié au bonheur des camélidés et dénommé “Tetamman” (“sérénité”), rapporte Courrier international ce mercredi 12 janvier.
On a appris que “la nuitée est facturée 400 riyals”, un peu moins de 100 euros. Avec ça les “clients” peuvent profiter de “tous les services hôteliers”, assurés par plus de 50 employés aux petits soins, dit fièrement un animateur de télévision saoudien. “Room service, soins, attention, protection” et même du lait chaud, tout est fait pour épater la galerie…
A noter que cet hôtel a été installé pour les besoins du festival des dromadaires du roi Abdelaziz, et qu’il est censé disparaître après. Mais avec les Saoudiens on ne sait jamais…
L’événement, “le plus grand festival de dromadaires du monde”, est très couru avec près de 33 000 dromadaires et des dizaines de milliers de visiteurs – 100 000 d’après les organisateurs -, rapporte le journal saoudien ArabNews. Au menu concours de beauté et des courses qu’affectionnent les citoyens saoudiens. Les participants en profiteront également pour exhiber leurs bagnoles de collection. Les festivités s’étalent sur 40 jours et ont débuté le 1er décembre dernier.
Autre fait majeur : 23 femmes propriétaires de dromadaires avaient droit de cité cette année. Cela permet aux autorités saoudiennes de faire de la pub autour de l’égalité des droits. C’est toujours ça de gagné…
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