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La dernière trouvaille de Poutine pour que l’Ukraine ne se relève pas

La dernière trouvaille de Poutine pour que l’Ukraine ne se relève pas

Ce n’est pas l’ennemi qui part comme ça. Ce sont les Ukrainiens qui chassent l’occupant au prix fort“. C’est ainsi qu’a commenté le président ukrainien Volodymyr Zelensky le départ des troupes russes de la région de Kherson, une des toutes premières conquêtes de Moscou après l’invasion de février 2022. Effectivement le “prix fort” les Ukrainiens vont le payer encore…

Certes Kiev peut s’enorgueillir d’avoir libéré au moins 41 localités du sud du pays, selon Zelensky, mais à quel prix ? A Kherson “les occupants ont laissé derrière eux des milliers de mines et munitions non explosées (…). J’ai souvent entendu que déminer l’Ukraine prendrait des décennies. Nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps“, a confié le président ukrainien, rapporte BFM TV ce vendredi 11 novembre.

D’après Zelensky près de 170 000 kilomètres carrés de territoire doivent être débarrassés de ces engins qui provoquent des drames humains au sein des populations civiles des dizaines d’années après les conflits. On comprend maintenant l’empressement des troupes russes à quitter les lieux pour s’installer de l’autre côté du fleuve Dniepr…

La Russie qui a utilisé les méthodes que l’on sait en Syrie – des bombardements massifs sur des populations civiles notamment à Alep – pour écraser la rébellion, en Tchétchénie et en Crimée vient de trouver une autre arme pour martyriser les Ukrainiens, après la stratégie pour paralyser les installations électriques alors que l’hiver approche à grands pas.

Par ailleurs des images satellite datant du début du mois de novembre indiquent que des lignes de tranchées ont été aménagées en Crimée. Ce nouveau dispositif de défense laisse penser que l’état-major russe s’attend à une contre-offensive ukrainienne qui prendrait de l’ampleur à Kherson, à l’est du fleuve Dniepr et au sud de Zaporijia.

Cette guerre est loin d’être terminée, pour le plus grand malheur des Ukrainiens mais aussi des Russes qui dévorent les anti-dépresseurs pour supporter les horreurs de la guerre de Vladimir Poutine dont personne ne sait quand et comment elle se terminera…

 

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