A la une

La galère des usagers des transports en commun …

La galère des usagers des transports en commun …

Pour certaines personnes telles que les étudiants, les fonctionnaires ou les employés du secteur privé, les moyens de transport en commun dont le bus et le métro léger constituent les seul moyens pour arriver à sa destination malgré toutes les difficultés auxquelles ils pourraient être confrontées durant le trajet.

La galère des usagers du transport en commun

Depuis les premières heures du matin, les usagers du transport en commun sont confrontés à tout ce qui pourrait changer rapidement leur humeur, d’une humeur gaie à une humeur exécrable.

A l’heure de pointe, les métros se font de plus en plus rares.

De ce fait, les gens se collent les uns aux autres, d’autres usages s’accrochent aux portes et les métros démarrent quand même les portes-ouvertes mettant la vie des passagers en danger.

En plus des accidents mortels qui pourraient avoir lieu, les usagers sont devenus fréquemment victimes de la mauvaise politique de la société des transports de Tunis (Transtu) quant à la planification des travaux successifs, dont les résultats ne sont toujours pas visibles.

Ainsi à cause de la mauvaise gestion des projets de la société, un simple trajet de moins de 30 minutes peut durer 1h.30h sans prendre en considération l’embouteillage pendant les heures de pointe et  les problèmes de maintenance qui peuvent à tout moment être à l’origine d’une panne inattendue.

Imaginons alors  la double, voire la triple galère des gens qui prennent 2 ou 3 moyens de transport public. Voyager dans ces conditions devient un vrai parcours du combattant.

S’ajoute à cela, l’encombrement et la nonchalance des passagers quant au respect de la distanciation sociale et des règles barrières en ces temps de Covid-19.

Les passagers : entre le marteau et l’enclume!

Face à ce chaos, les passagers, militants d’une journée ou de toujours, n’ont réellement pas le choix: Soit accepter les quais de métros bondés et prendre le transport en commun malgré tous les risques, soit éviter la ruée lors de l’arrivée du métro, rater son rendez-vous et venir en retard! Un luxe que peu de personne peuvent se permettre surtout quant l’employabilité est soumise à rude épreuve avec des vagues de licenciements tous azimuts.

Avec les intempéries, la situation vire au cauchemar

Comme si cela n’était pas suffisant, les usagers du transport public font face également à la défaillance du système des transports notamment suite aux intempéries.

Hier, les métros ont échoué encore une fois au test des pluies.

Comme chaque année, les précipitations lèvent le voile sur la fragilité de l’infrastructure. Et le problème s’aggrave davantage avec les inondations qui paralysent le trafic rendant l’expérience du transport en commun infernale.

Une stratégie pro-active manque à l’appel

Nombreuses sont les explications mises en avant sur le phénomène des inondations: les systèmes d’évacuation bouchés, l’urbanisation mal structurée, l’infrastructure fragile, etc.

Cependant, malgré tous ces éléments, la Transtu ne semble pas prévoir les dégâts du changement radical de  temps même après les alertes et les avertissements de l’Institut national de la météorologie (INM).

Le même scénario se répète toujours!

Depuis le temps que ça dure, la Transtu et le ministère de tutelle doivent mettre en place une stratégie pro-active pour contenir les problèmes du secteur pendant la saison des pluies.

Nous ne sommes qu’au début de la saison et en l’absence d’une stratégie de communication de crise il faut craindre le pire.

Sinon le problème ne se résoudra jamais!

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut