L’Association des Correspondants Etrangers en Afrique Nord a condamné via un communiqué rendu public les actes de violences exercés par les forces sécuritaires à l’encontre des journalistes venus couvrir les manifestations du 14 janvier 2022 au centre ville de Tunis.
L’Association a fait savoir que le niveau de violence subie par les journalistes “jamais connu depuis la création de NAFCC en 2014”.
Dénonçant la violence exercée par les forces sécuritaires, la NAFCC a précisé que le correspondant du journal Libération à Tunis, Mathieu Galtier “s’était identifié comme journaliste en présentant l’accréditation accordée par les autorités tunisiennes” et malgré cela a été tabassé par les policiers.
Selon le même communiqué, ce dernier a été violemment agressé par des policiers alors qu’il filmait une arrestation musclée sur l’avenue de Mohamed V.
L’association a également estimé que ces agissements ne sont pas « cas isolés » relatant dans le même contexte l’agression d’autres journalistes présents sur les lieux.
Elle a par ailleurs appelé les autorités tunisiennes à ouvrir une enquête à cet effet dans les plus brefs délais.
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