Aujourd’hui, 22 juin 2023, se tenait à Tunis, lancement du nouveau partenariat avec la Tunisie pour la période 2023 – 2027, approuvé par le Groupe Banque Mondiale (GBM) récemment. De bons augures pour la Tunisie qui semble dépasser l’incompréhension qui a émaillé ses relations avec l’Institution de Bretton Woods après ce malencontreux quiproquo sur fond de propos polémique sur l’immigration clandestine et les subsaharien. La page est (peut-être) tournée, mais le livre n’est pas tout à fait fermé !
Présent à cette occasion, M. Ferid Belhaj, vice-président du GBM pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord a énuméré dans son intervention les différentes facettes de la coopération entre son institution et son pays. Il a abordé, avec enthousiasme, l’appui du GBM des différentes formes de soutien des initiatives tunisiennes. Mais M. Belhaj a insisté sur les aspects sociétaux et environnementaux des approches à préconiser. La tendance internationale est claire : le développement est inclusif ou ne le sera pas. Le GBM et son vice-président tunisien s’inscrivent totalement dans cette approche. A telle enseigne que M. Belhaj a expliqué à l’audience, de haut niveau institutionnel, qu’il a été « frappé » par les commentaires de ses collègues à l’occasion d’un conseil d’administration de l’institution mondiale. Il s’agit notamment, de la faiblesse du taux d’intégration des femmes dans le marché du travail en Tunisie. Il a affirmé que la représentativité de la femme est un droit et qu’il urge de remédier à cette situation.
Fort louable, le message est à saluer. Seul « hic » ? Il a été lancé en présence de Mmes Najla Bouden, Cheffe du Gouvernement et Sihem Nemssia, ministre des Finances ! Une belle représentativité, mais les chiffres sont têtus.
Une pique fort sympathique pour exhorter la Cheffe de la primature et sa ministre la plus en vue de porter la cause de l’intégration des femmes tunisiennes. La balle est dans le camp du gouvernement.
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