On se souvient du tollé provoqué en mars dernier par le rejet des maltaises tunisiennes au motif qu’elles contiennent trop de pesticides. Le magazine 60 Millions de consommateurs a passé à la loupe 24 huiles d’olive vierge extra dont 11 références bio, toutes vendues en France. Il était question de jauger l’acidité oléique mais également détecter d’éventuels contaminants planqués dans les produits, etc. Le moins qu’on puisse dire est que les résultats de ces analyses posent problème…
Si dans l’ensemble les huiles testées ont une composition plutôt normale, peu altérées et pas frelatées, il y a tout de même cette récurrence des contaminants potentiellement nocifs pour la santé. Toutes les huiles d’olive à part une seule présentant jusqu’à 3 plastifiants par marque. Di-isononyl phtalate, di-ethylhexyl phthalate ou encore di-butyl phthalate, ce sont les noms barbares de ces ennemis de la santé. A noter que d’entre eux sont des perturbateurs endocriniens. Oui carrément.
Pire encore : des hydrocarbures d’huiles minérales ont été détectés. Ils sont classés en deux catégories, les MOSH et les MOAH, et ce sont ces dernières qui inquiètent le plus du fait de leurs propriétés carcinogènes (cancérigènes). Encore plus terrifiant : 5 des huiles testées contiennent les deux catégories à la fois.
Donc à part le fait que la moitié des huiles ont été déclassées pour manquement aux normes “vierge extra” il y a ces problèmes de substances hautement dangereuses. Comme quoi la Tunisie n’est pas la seule à avoir du boulot, la France également. Et encore on ne parle que de l’huile d’olive, il faut imaginer toutes les autres choses peu ragoûtantes qui se terrent dans les autres produits qui peuplent les rayons des commerces français.
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