La tension monte d’un cran dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Moscou a annoncé samedi 6 janvier 2025 son intention de répondre fermement aux frappes menées la veille par l’Ukraine, utilisant, selon le Kremlin, des missiles américains ATACMS.
Ces armes, perçues comme une escalade significative dans l’armement de l’Ukraine par l’Occident, franchiraient une « ligne rouge » selon les autorités russes.
Une attaque qui inquiète Moscou
L’armée russe a indiqué avoir intercepté huit missiles ATACMS au cours d’une attaque ciblant la région russe de Belgorod, située à proximité de la frontière ukrainienne. Bien que l’Ukraine n’ait pas confirmé officiellement l’utilisation de ces missiles, l’incident a provoqué une réaction immédiate du Kremlin.
« Ces actions du régime de Kiev, soutenues par ses tuteurs occidentaux, feront l’objet de représailles », a déclaré l’armée russe dans un communiqué. Moscou considère ces frappes comme une nouvelle démonstration de l’implication croissante des États-Unis et de leurs alliés dans le conflit.
Les ATACMS : une arme controversée
Les missiles ATACMS (Army Tactical Missile System), d’origine américaine, sont capables de frapper des cibles à des distances allant jusqu’à 300 kilomètres. Leur utilisation dans ce conflit représente un tournant majeur, offrant à l’Ukraine une capacité accrue à toucher des cibles stratégiques en profondeur sur le territoire russe.
Ces missiles sont considérés par Moscou comme une menace directe pour sa sécurité nationale, d’autant plus qu’ils peuvent être utilisés pour des frappes de haute précision contre des infrastructures militaires ou logistiques.
Une riposte russe attendue
La promesse de représailles de la Russie suscite des inquiétudes au sein de la communauté internationale. Moscou n’a pas encore précisé la nature de sa riposte, mais cette déclaration renforce la crainte d’une escalade du conflit, déjà marqué par des mois de combats intenses.
L’implication occidentale au cœur des tensions
Le soutien militaire occidental à l’Ukraine, notamment sous forme de livraisons d’armes avancées, reste un point de friction majeur entre Moscou et les capitales occidentales. Les États-Unis, qui ont fourni les missiles ATACMS à Kiev, sont particulièrement visés par les critiques russes.
Un conflit toujours plus intense
Alors que les combats se poursuivent sur plusieurs fronts, l’attaque impliquant les missiles ATACMS illustre une nouvelle étape dans cette guerre qui dure depuis février 2022. Les prochaines actions de Moscou, combinées à la réponse de Kiev et de ses alliés, seront scrutées de près par la communauté internationale, dans un contexte où chaque décision pourrait avoir des répercussions mondiales.
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