En attendant de s’installer de nouveau à la Maison-Blanche, le président élu Donald Trump a dévoilé ses premières nominations pour des postes stratégiques.
Parmi elles, les choix d’Elon Musk et Vivek Ramaswamy au département de l’efficacité gouvernementale, de Pete Hegseth au ministère de la Défense, et de John Ratcliffe à la tête de la CIA. Ces désignations marquent la volonté d’opérer des changements profonds dans la gestion des institutions américaines.
Un nouveau département pour l’efficacité gouvernementale avec Musk et Ramaswamy
Créé pour réduire la bureaucratie, le département de l’efficacité gouvernementale (Doge) aura pour mission de « fournir des conseils en dehors du gouvernement », selon le communiqué de l’administration Trump. Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, et Vivek Ramaswamy, ancien candidat républicain, dirigeront ce département. Sa mission inclut la suppression des régulations jugées excessives et l’optimisation des dépenses publiques.
Soutien important de Trump lors de sa campagne, Musk s’est engagé financièrement en faveur du président élu, tandis que Ramaswamy, autrefois en compétition avec Trump lors des primaires, s’est rapidement positionné comme un allié fidèle.
Pete Hegseth, un homme de terrain à la Défense
Ancien officier de la Garde nationale et présentateur sur Fox News, Pete Hegseth est le nouveau secrétaire à la Défense. Ayant servi en Irak, Afghanistan, et sur la base de Guantanamo, Hegseth est reconnu pour sa vision ferme en matière de défense.
Proche des idées de Trump sur la politique étrangère, il prône une alliance étroite avec Israël et se montre critique envers l’Iran, qu’il a qualifié de « régime diabolique ». Auteur du livre The War on Warriors, il milite pour un retour des forces armées à des principes de méritocratie et d’excellence.
John Ratcliffe : un retour à la CIA pour un ancien du renseignement
Nommé à la tête de la CIA, John Ratcliffe, ancien directeur du renseignement national, est salué par Trump comme un défenseur de la « vérité et de l’honnêteté ».
En tant qu’avocat et ancien élu à la Chambre des Représentants, il s’est illustré pour son approche intransigeante dans des dossiers sensibles, notamment lors de l’affaire liée à l’ordinateur de Hunter Biden.
Ratcliffe revient donc avec une expérience solide et une réputation d’intégrité, s’alignant sur la vision de transparence que Trump souhaite promouvoir au sein des agences de renseignement.
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