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La souffrance des parents d’élèves reprend dès ce lundi, la “colère” du président fait pschitt

La souffrance des parents d’élèves reprend dès ce lundi, la “colère” du président fait pschitt

Le coordinateur national des enseignants suppléants, Malek Ayari, a annoncé la couleur  ce mercredi 2 novembre, sur une radio privée : Les enseignants suppléants remettent ça tout de suite après les vacances scolaires. Je parle du boycott des cours…

Il a tenu ces propos lors du énième mouvement de protestation organisé par les suppléants, devant leur ministère, un dossier qui végète depuis 15 ans, tout de même. Alors qu’il y a des postes vacants et que théoriquement – je dis bien théoriquement – il est possible de mettre un terme à la précarité insoutenable de ceux qui ont l’avenir de nos enfants entre leurs mains…

804 enseignants suppléants qui ne sont pas payés depuis 2018 et travaillent dans des conditions indignes” d’une République digne de ce nom. Tout est dit. Reste le problème majeur, le nerf de la guerre : L’argent…

La dernière fois que le chef de l’Etat, Kais Saied, a reçu le ministre de l’Education nationale et la cheffe du gouvernement, il leur a intimé l’ordre de mettre un terme au calvaire des enseignants suppléants, dans les meilleurs délais, évidemment sans leur dire comment et avec quoi. Et aujourd’hui l’Association tunisienne des parents et des élèves (Atupe) a lancé un appel au secours en direction du palais de Carthage pour sauver ce qui est encore sauvable…

Alors soit Fathi Sellaouti règle au plus vite ce problème, soit il a le courage de retourner voir le président de la République pour lui dire en face qu’il n’a pas les moyens – financiers – de solutionner ça. Dans tous les cas il va falloir que le ministre se secoue, dans un sens ou un autre. Le statu quo n’est plus possible.

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