Les citoyens lambda, la propre fille transgenre de la carte maîtresse du président Donald Trump, Elon Musk et maintenant la star Eva Longoria… Leur point commun : Tous sont terrifiés par le nouveau visage des USA et ont décidé de prendre la poudre d’escampette: “J’ai la chance de pouvoir fuir cette dystopie”, a déclaré l’actrice, donc elle saute le pas sans hésiter…
La décision est radicale mais elle se fait au nom de sa sécurité et celle de sa famille, en tout cas c’est comme ça qu’elle le ressent. À Trump et à son équipe de prouver le contraire. Mais ça part mal, pas plus tard qu’hier vendredi 15 novembre le républicain, grisé par son emprise sur tous les rouages du pays (Sénat, Congrès, etc.), a poussé le bouchon jusqu’à installer ses propres avocats aux postes clés au ministère de la Justice…
Le président l’a fait certainement pour qu’ils le débarrassent de ses énormes boulets judiciaires, qui pourraient lui valoir des années de prison dès la fin de son mandat, à 82 ans, du jamais vu dans l’histoire du pays. Trump l’a fait aussi pour trouver un successeur attitré au cas où les élus bloqueraient la nomination de Matt Gaetz comme ministre de la Justice, lui qui a aussi des procès explosifs aux trousses dont un pour détournement présumé de mineur.
C’est ça l’Amérique de Trump et Eva Longoria a décidé de la fuir, comme beaucoup de membres de la communauté LGBTQIA+ et des personnes racisées terrorisées par une éruption du racisme. La comédienne a vu le jour au Texas, elle est d’origine hispanique mais de nationalité américaine. Certes elle a grandi entre le Mexique et l’Espagne mais a passé “toute sa vie d’adulte” aux Etats-Unis. Mais elle ne reconnait plus son pays…
“Même avant la pandémie de Covid-19, les choses avaient commencé à changer. La vie était différente. Puis, le Covid est arrivé, et ça a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Que ce soit l’augmentation du nombre de sans-abris ou les impôts, non pas que je critique la Californie. J’ai l’impression que ce chapitre de ma vie est terminé“, confie-t-elle.
“La partie choquante n’est pas qu’il ait gagné. C’est qu’un criminel condamné, qui propage autant de haine, puisse se retrouver au plus important des postes (…). S’il tient ses promesses, l’Amérique va devenir un endroit terrifiant”, assène-t-elle.
L’actrice ajoute que son angoisse a commencé à monter dès la première élection de Trump, en 2016. “Je me suis demandé : ‘Mon vote compte-t-il vraiment ? Est-ce que je fais vraiment une différence ?’ J’étais tellement détachée, parce que je croyais vraiment en mon âme que la meilleure personne gagnait toujours. Et puis c’est arrivé, et je me suis dit : “Oh, attends. La meilleure personne ne gagne pas à tous les coups’.“, dit-elle.
Mais cette fois c’est décidé : elle largue les amarres, tout en réjouissant d’avoir le “privilège” de pouvoir mettre les voiles. “Je peux m’échapper. La plupart des Américains n’ont pas cette chance. Ils vont se retrouver coincés dans ce pays dystopique, et je suis triste et anxieuse pour tous ces gens“, a déclaré l’ex-femme de la star de la NBA Tony Parker, un Franco-Américain qui doit être bien content de s’être ancré dans l’Hexagone.
Pour Eva Longoria le départ définitif sera d’autant moins compliqué qu’avec son époux José Bastón et leur fils de 6 ans, Santiago, ils partageaient déjà leur temps entre l’Europe et l’Amérique du Sud, en fonction des contingences professionnelles de l’actrice et de son mari.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires