Les changements climatiques, les défaillances des infrastructures existantes, la pauvreté croissante de la population… sont autant de facteurs aggravant la vulnérabilité de la Tunisie face aux risques de catastrophes naturelles, indique un récent rapport publié par le ministère des finances et intitulé « Rapport de synthèse sur la Base de données des Expositions financières de la Tunisie aux Catastrophes naturelles »
Le rapport souligne que face aux changements climatiques, la survenance d’un tremblement de terre ou d’une inondation de forte intensité risquerait de mettre le pays en perpétuelle difficulté, sachant que ces aléas naturels se veulent encore plus destructeurs et mortels, posant des défis importants à la croissance économique, le développement et à l’emploi.
Les catastrophes naturelles sont des phénomènes météorologiques et climatiques graves et extrêmes et bien qu’ils se produisent dans toutes les régions de la Tunisie, certains gouvernorats sont plus vulnérables que d’autres à elles, révèle le rapport officiel ajoutant que ce risque représente un véritable défi pour le développement durable du pays.
Ainsi et afin d’appuyer le Gouvernement Tunisien dans l’amélioration de sa gestion financière des risques de catastrophes naturelles, la Banque mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD) ont mis en œuvre un prêt-programme pour résultats qui vise entre autres à appuyer le ministère des Finances dans le renforcement de ses capacités de financement des Risques de Catastrophe (FRC), dont l’élaboration d’une Stratégie Nationale FRC.
L’une des étapes essentielles pour l’élaboration de cette stratégie est la compréhension du risque financier et de la vulnérabilité des populations et actifs à risque et la construction d’une base de données des expositions par secteurs économiques et zones géographiques.
Cette base de données permet de quantifier l’exposition financière de la Tunisie aux catastrophes naturelles et de comprendre la distribution de ces risques à travers une décomposition spatiale et sectorielle. D’après le rapport, celle-ci ouvre la voie à une modélisation fine des risques considérés et à de nombreuses applications, par exemple:
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