La Société financière de développement de la Suisse (Sifem) a récemment annoncé un investissement significatif de 15 millions de dollars dans le fonds Alcazar Energy Partners II. Cette démarche s’inscrit dans la volonté affirmée de la Sifem d’accroître sa présence et son impact en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, des régions où elle est moins présente en termes d’engagements financiers.
Alcazar Energy Partners II, basé au Luxembourg, se concentre sur le financement de projets d’énergie renouvelable, en particulier dans les domaines des parcs solaires et éoliens. Cette décision stratégique de la Sifem découle d’une observation aiguisée : la montée en flèche de la demande en énergie durable et renouvelable dans ces régions en développement.
Ce partenariat financier vise à cibler des zones prioritaires identifiées par la Sifem pour des investissements spécifiques. L’Égypte, par exemple, figure parmi les pays concernés par cette initiative. Alcazar Energy Partners II a déjà établi un accord avec le gouvernement égyptien pour investir dans une usine de production d’ammoniac, alimentée par une centrale d’énergie renouvelable. Ce type d’engagement souligne l’importance de la transition énergétique et de la coopération avec les gouvernements locaux pour promouvoir des solutions durables.
Ce n’est pas la première incursion de la Sifem dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique. Depuis le début de l’année 2023, la Sifem a investi dans plusieurs fonds d’investissement, notamment Alcazar Energy Partners II, Evolution Fund III et Metier Capital Growth Fund III. Chaque fonds cible des secteurs spécifiques : Evolution Fund III se concentre sur les projets d’énergie renouvelable en Afrique subsaharienne, tandis que Metier Capital Growth Fund III vise les entreprises africaines de taille moyenne, y compris celles investissant dans les énergies renouvelables.
Alcazar Energy Partners II, qui a déjà réussi à mobiliser 336 millions de dollars lors de sa première levée de fonds en novembre 2022, ambitionne de réunir un total de 500 millions de dollars auprès d’investisseurs publics et privés. Ces fonds seront essentiels pour le développement et la construction d’infrastructures cruciales dans le secteur des énergies renouvelables.
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