Depuis plusieurs années, la Tunisie est confrontée à une crise économique majeure, caractérisée par une croissance faible, un chômage élevé et une inflation galopante. La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont exacerbé cette situation, entraînant une baisse significative des investissements étrangers et une augmentation des dépenses publiques pour faire face à la crise sanitaire.
En conséquence, la dette publique de la Tunisie a explosé et dépasse aujourd’hui près de 90% du PIB. Les déficits budgétaires sont également importants et le financement de l’Etat est de plus en plus difficile, avec des taux d’intérêts élevés pour emprunter sur les marchés financiers internationaux.
La situation actuelle de la Tunisie n’est pas sans rappeler celle du Liban, qui a connu une crise économique et financière sans précédent ces dernières années. Le Liban a vu sa monnaie se déprécier massivement, ce qui a entraîné une inflation galopante et une réduction drastique du pouvoir d’achat des citoyens.
Les banques libanaises ont également restreint l’accès aux comptes bancaires, limitant ainsi la capacité des citoyens à retirer leur argent et à payer pour les services de base tels que l’eau et l’électricité. Les services publics ont également été gravement affectés, avec des coupures d’eau et d’électricité régulières dans certaines parties du pays.
La Tunisie risque-t-elle de subir le même sort que le Liban?
Certains analystes estiment que les similitudes entre les deux pays sont inquiétantes et que la Tunisie pourrait suivre le même chemin si des mesures rapides et efficaces ne sont pas prises pour résoudre la crise économique actuelle.
Cependant, il y a également des raisons d’être optimiste quant à la capacité de la Tunisie à éviter le sort du Liban. Tout d’abord, la Tunisie a une économie plus diversifiée que le Liban, avec des secteurs tels que le tourisme et l’agriculture qui peuvent contribuer à la reprise économique.
De plus, la Tunisie a déjà pris des mesures importantes pour réduire les déficits budgétaires, telles que la réduction des subventions aux produits de première nécessité et la réduction du nombre de fonctionnaires. En outre, la Tunisie est sur la voie de réformer son secteur bancaire et à encourager les investissements étrangers dans des secteurs tels que l’énergie renouvelable.
Enfin, la Tunisie bénéficie d’une forte mobilisation de la société civile et d’une jeunesse engagée qui ont joué un rôle important dans la révolution de 2011. Ces acteurs doivent être un moteur pour la croissance économique et aider à maintenir la pression sur les autorités pour qu’elles prennent les mesures nécessaires pour sortir de la crise économique.
En conclusion, la Tunisie fait face à une situation économique difficile, mais il est encore possible d’éviter le scénario à la libanaise. Cela nécessite cependant une action rapide et efficace de la part des autorités pour résoudre les défis actuels importants.
* Contribution avec ChatGPT : Bienvenue au Monde du Futur
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