La presse canadienne a fait état, ce vendredi, des efforts soutenus, et du travail acharné de l’ambassadeur de Tunisie à Ottawa, pour convaincre le gouvernement canadien du maintien de la tenue du sommet de la francophonie les 19 et 20 novembre prochain.
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, serait en train de faire un fort lobbying auprès de ses partenaires, notamment, le président français, Emmanuell Macron, pour, au mieux, reporter le sommet, si ce n’est pas l’annuler ou changer le pays organisateur. Et ce, sur fond de la crise politique en Tunisie qui est très mal vue par Ottawa, qui se dit préoccupé par l’avenir de la démocratie en Tunisie.
L’ambassadeur tunisien dit poursuivre un combat de tous les instants avec le gouvernement canadien, pour faire revenir Trudeau à de meilleurs sentiments. Or, celui-ci semble obstiné dans son projet de report du sommet, et il en a parlé, lors du dernier sommet du G7, avec son homologue français, pour le convaincre de la nécessité de ce projet.
Et si le Canada est l’un des principaux bailleurs de l’organisation de la francophonie, il ne demeure pas moins que la décision finale revient à Paris.
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