La Tunisie a condamné, lors d’une session du Conseil de sécurité sur la question palestinienne, tenue hier, mardi, au siège des Nations Unies à New York, l’agression barbare continue de l’occupation, en violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu, au mépris total de toutes les règles du droit international humanitaire et de toutes les valeurs, et une tentative de saper les efforts de calme et avec une volonté délibérée de déstabiliser la région.
Le représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies, Nabil Ammar, qui a prononcé le discours de la Tunisie, a déclaré : « Les forces d’occupation continuent de violer l’accord de cessez-le-feu, ciblant la vie des civils palestiniens où qu’ils se trouvent, en violation flagrante du droit international humanitaire. » Il a souligné que les crimes d’agression ont entraîné la mort de plus de 52 000 martyrs palestiniens et plus de 120 000 blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, en plus de l’empêchement de l’aide humanitaire et de l’utilisation de la famine comme arme de guerre et de punition collective.
La Tunisie a réitéré son soutien à la détermination du peuple palestinien vaillant dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes, appelant les défenseurs des principes universels et de la justice dans le monde entier à continuer de poursuivre les responsables des crimes et à les tenir responsables du génocide et des massacres qu’ils ont commis.
Elle a également exprimé son soutien au rôle vital joué par l’UNRWA pour alléger les souffrances du peuple palestinien, que les occupants visent à tuer et à déplacer davantage de Palestiniens. La catastrophe dans la bande de Gaza et en Cisjordanie s’aggrave également de manière horrible, alors que l’occupation brutale continue d’imposer un blocus étouffant, des punitions collectives et des bombardements aveugles intensifiés.
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