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La Tunisie est en train de connaître un retour redoutable vers les violences et les appels aux agressions et aux meurtres

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Les soi-disant supporter et partisans de Kaïs Saïed, prétextant qu’ils ont voté pour lui et qu’il a remporté les élections présidentielles ont commencé à pointer leur nez sur la scène publique, avec des interventions qui ne peuvent que lui nuire ainsi qu’à son image.

Ainsi, ce matin, un groupe de « jeunes » a organisé une mascarade pour dénigrer plusieurs médias et s’attaquer nominativement à certains journalistes ou chroniqueurs sur certaines chaînes TV.

Ces agissements, même si pour le moment n’ont qu’un caractère folklorique et un auditoire négligeable, n’en demeurent pas moins répréhensibles et doivent susciter une réaction immédiate et ferme de la part des autorités. Car faut-il le rappeler, c’est de cette façon sournoise au début, puis de plus en plus agressive et menaçante, qu’ont commencé à agir ces mêmes groupes de jeunes, encadrés par des professionnels fauteurs de troubles, jusqu’à l’attaque du siège de l’UGTT, puis carrément, le passage à l’acte dans les assassinats politiques.

Le président de la République nouvellement élu, ainsi que ceux qui se revendiquent du même courant “révolutionnaire extrémiste” que ces individus et qui siègent à l’ARP, devraient prendre l’initiative de se démarquer de tels agissements et prendre des mesures qui s’imposent pour arrêter ce fléau rampant tant qu’il est encore, on l’espère, temps.

La justice gagnerait de son côté, à prendre les décisions qu’il faut à l’encontre de ces groupes d’individus. De même que la société  civile, le SNJT qui doit aussi assumer ses responsabilités devant ces comportements qui risquent de déraper d’un moment à l’autre et d’échapper à tout contrôle.

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