La Tunisie qui a, longtemps, subi de plein fouet les conséquences de la crise libyenne, depuis 2011, avec ce qui s’en suivit de migration de centaines de milliers de libyens en Tunisie, alors que celle-ci était, elle-même au plus profond d’une crise, se trouve, aujourd’hui, exclue de l’effort de reconstruction de son voisin qui commence à sortir de sa guerre fratricide.
Après s’être donné tat de mal à supporter la crise de son voisin libyen, la Tunisie trouvée, du jour eu lendemain exclue des bénéfices de sa reconstruction. Comment cela s’est-il passé ?
Sans entrer dans les détails, on remarque qu’au final, la Tunisie a reçu, quelques sombres avertissements d’ordre sécuritaire, qu’elle a géré en bouclant ses frontières avec la Libye, pendant deux longs mois. Et entretemps, plusieurs autres pays ont conclu les affaires les plus juteuses, et ont accaparé les marchés de reconstruction.
Ainsi, l’Egypte, par exemple a su, pendant que la Tunisie se renfermait, à obtenir le recrutement, en Libye, d’un million de travailleurs égyptiens, à des conditions très avantageuses.
Morale de l’histoire : On dirait bien que la Tunisie s’est fait avoir sur ce dossier et a été coiffée de belle manière, au poteau !
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