Société

La Tunisie, terre de culture… de la haine !

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La Tunisie terre de culture, çà tout le monde le sait. La Tunisie terre de rencontre des cultures, beaucoup de gens le savent. La Tunisie terre de brassage des cultures et terre de tolérance, on le sait bien, quoique, depuis quelques années, il y a de plus en plus de corbeaux qui tendent à le renier !

Malgré ses 3000 ans d’histoire et les dizaines de cultures qui ont, au fur et à mesure, enrichi la société tunisienne, la Tunisie ne cesse d’innover et de varier ses cultures. La dernière qui est en train de faire un malheur, c’est le cas de le dire, est la culture de la haine. Les tunisiens se sont, en effet, mis à cette culture inédite, celle de la haine et du mépris de son proche, de son voisin, de son prochain…

La haine est devenue le sport national N° 1 en Tunisie. Tout le monde hait tout le monde…Tout le monde déteste tout le monde… Tout le monde s’attaque à tout le monde… Tout le monde massacre tout le monde. Cette culture ramenée de l’étranger, par ceux qui y étaient en exil et qui sont rentrés pleins de haine, et de rancune. Ils se sont juré de détruire le pays qui les a, un moment, reniés… Ils se sont jurés de rattraper le temps perdu, non pas pour appliquer leur politique, ni leur système économique, encore moins, leur Chariâa… Ils se sont mis à rattraper le temps perdu pour rafler les richesses qu’on les avait empêchés d’accumuler auparavant.

Ils ont géré le pays avec un esprit d’avidité, de rancune, de haine. La haine de tous ceux qui les avaient jugés à leur juste valeur et les ont refoulés du pays, la haine de ceux qui ont refusé leurs méthodes sanguinaires, la haine de ceux qui ne les ont pas laissé faire, la haine ceux qui se dressent, encore aujourd’hui, contre leurs desseins obscurs et leurs projets obscurantistes, ainsi que leurs allégeances à des parties impérialistes étrangères.

Ils ont tellement régné avec la haine au cœur, qu’ils ont réussi à inculquer cette culture à tout le pays. Un pays qui s’était, pourtant, réveillé un certain 14 janvier, il n’y a pas si longtemps, avec un heureux mélange de sentiments d’amour du prochain, d’union sacrée, de solidarité, d’espoir, de confiance en l’avenir. Et, puis, la lune (Al Badr) a fait son lugubre retour en Tunisie et depuis, tout le monde s’est mis à haïr tout le monde. Le peuple si uni, s’est scindé en plusieurs antagonistes qui se sont mis à se haïr. Des fidèles contre des laïques, des fidèles sunnites contre des fidèles chiites, des gens de droite contre ceux de gauche, des progressistes contre des conservateurs, des révolutionnaires contre des « Azlem»…

La haine est devenue le caractère premier dans le pays, et a envahi tous les paysages, à commencer par la haine entre les 3 présidents, la haine entre les députés, la haine entre les partisans des différents partis, la haine entre les syndicalistes et ceux qui veulent travailler, la haine entre les citoyens et les policiers… Du jamais vu !

La haine qui fait qu’on se réveille, aujourd’hui, sur les images inimaginables d’un policier qui dégaine son arme et menace les citoyens en les mettant en joue !

La haine est comme une infection qui pourrit le monde… Une infection qui finit par se transformer en abcès. Un abcès qu’il va falloir inciser pour évacuer le pus qui s’y est accumulé !

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Publié par
Ramsis