Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique, la vice-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Amira Mohamed s’est exprimée sur les manifestations du 14 janvier.
Mohamed a dit que plus de 20 journalistes ont été arrêtés et agressés. Elle a ajouté que le correspondant de “Libération” était victime de harcèlement et d’une violence physique et morale. D’après ses dires, les agents de sécurité ont saisi son bloc-notes et sa carte Sim.
L’intervenante a pointé la violation des droits et des libertés dans le pays menaçant les pratiques répressives exercées à l’encontre des citoyens et des journalistes.
Elle a aussi expliqué que ces pratiques pourraient porter atteinte à l’image de la Tunisie à l’étranger et avoir de mauvaises répercussions sur le classement du pays. Selon ses explications, ces actes pourraient même empêcher les créanciers internationaux à aider la Tunisie.
La vice-présidente du SNJT a dit qu’il y a plusieurs indicateurs prouvant que les droits et les libertés sont en train de régresser.
” Ce qui s’est passé le 14 janvier a confirmé les craintes de plusieurs parties” a t-elle dit appelant les autorités à réviser leur politique en matière de droits et des libertés.
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