Le maire islamiste du Kram, Fathi Laâyouni choisit souvent « impeccablement » le timing de ses interventions qui sont d’habitude parsemées de controverse et de non-sens.
D’habitude extravagant, cette fois Laâyouni bascule dans la haine. Il a déclaré mercredi 24 mars 2021, qu’il n’était pas normal d’évoquer les droits des homosexuels dans un pays musulman, il est allé même jusqu’à considérer que la place des homosexuels est soit la prison soit les hôpitaux (en référence aux services psychiatriques).
Etant maire du Kram, Laâyouni a affirmé que les homosexuels ne pouvaient pas entrer dans cette commune en déclarant que « ces individus ne peuvent même pas entrer au Kram, car dans notre ville il y a des personnes conservatrices ». Evoquant l’association Shams, qui défend les minorités, il a affirmé que ces associations n’ont pas de place au Kram et que les homosexuels ne sont pas des minorités.
En pleine crise socio-économique en Tunisie, les propos du maire islamiste viennent donc comme une nouvelle manœuvre de diversion pour orienter une population, dont la majorité peine à survivre, vers des sujets où on bafoue les droits les plus élémentaires des hommes.
Laissez un commentaire