Selon un rapport de l’Agence française de développement (AFD) publié en février, l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie se distinguent comme les principaux pôles d’attraction pour les investissements dans l’intelligence artificielle (IA) en 2025.
Ces pays bénéficient d’infrastructures numériques solides, d’un capital humain qualifié et d’un cadre réglementaire favorable.
Des indicateurs clés pour mesurer le potentiel
Le rapport, intitulé AI Investment Potential Index (AIIPI) 2025, évalue 194 pays à travers une vingtaine d’indicateurs regroupés en six catégories : environnement économique, gouvernance, infrastructures numériques, capital humain, gestion des données et capacités statistiques.
Chaque pays est noté sur une échelle de 0 à 100, permettant de classer leur potentiel d’investissement en IA en quatre stades. L’Afrique du Sud, avec un score de 65,15 points, devance le Maroc (63,34 points) et la Tunisie (63,20 points), tous trois classés au stade 3, correspondant à un potentiel élevé.
Un top 10 africain qui révèle des disparités
Outre les trois leaders, l’Égypte, Maurice, le Ghana, l’Algérie, le Kenya, le Sénégal et le Nigeria complètent le top 10 des pays africains les mieux positionnés pour attirer des investissements en IA.
Ces nations partagent des caractéristiques communes, notamment un développement notable des infrastructures numériques et une main-d’œuvre qualifiée. Cependant, des écarts persistent entre les régions, nécessitant des interventions ciblées pour renforcer leur attractivité.
L’innovation et la régulation au cœur des priorités
Pour consolider leur position, les pays africains classés au stade 3 doivent se concentrer sur le soutien à l’innovation et l’amélioration de leurs cadres réglementaires. Ces actions permettront non seulement de renforcer leur compétitivité, mais aussi de maximiser les retombées économiques et sociales de l’IA.
Le rapport souligne que huit pays africains ont dépassé la moyenne mondiale de 52,32 points, démontrant ainsi leur capacité à rivaliser à l’échelle internationale.
L’Afrique, bien que présentant un score global inférieur à la moyenne mondiale, révèle un dynamisme certain dans le domaine de l’intelligence artificielle. Avec des leaders comme l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie, le continent s’impose progressivement comme un acteur à suivre dans ce secteur en pleine expansion.
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