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L’Algérie devient un passage obligé pour les États-Unis

L’Algérie devient un passage obligé pour les États-Unis

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, sera en visite officielle ce jeudi 30 mars en Algérie. Il sera reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune ; en présence du chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, les deux hommes vont passer à la loupe les grands sujets régionaux et internationaux ainsi que les liens diplomatiques entre Alger et Washington, sans oublier les aspects économiques qui ont connu des développements il y a peu.

A noter que Blinken se rend en Algérie dans le cadre d’une tournée en Israël, en Cisjordanie et au Maroc pour, entre autres, consolider les Accords d’Abraham lesquels impulsent la normalisation entre Israël et les pays arabes. Sur ce point Tebboune a réaffirmé dernièrement la position d’Alger : Aucune avancée avec Tel-Aviv n’est envisageable tant qu’on ne reviendra pas aux frontières de 1967 et tant que les Palestiniens n’auront par leur Etat en bonne et due forme, avec Jérusalem comme capitale…

Le ministre marocain des Affaires étrangères a du reste sorti les mêmes arguments au sommet de Neguev (Israël), en présence de Blinken, le même argumentaire dégainé il y a quelques mois par l’Arabie saoudite. Le chef de la diplomatie américaine et le président algérien évoqueront certainement la question à Alger, d’autant plus que ce dernier organisera prochainement le sommet de la Ligue arabe durant lequel la question palestinienne sera un des thèmes majeurs…

D’après les médias américains, Blinken et Tebboune mettront sur la table d’autres sujets brûlants tels que la guerre en Ukraine pour laquelle une initiative arabe conduite par Alger est en gestation, l’instabilité chronique en Libye, le péril sécuritaire malien et le conflit au Sahara occidental…

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