Economie

L’Algérie devient un ténor du dessalement de l’eau de mer : Elle exporte ses services

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L’Algérie a pris très tôt le virage du dessalement de l’eau de mer – contrairement au voisin, le Maroc – pour faire face au déficit pluviométrique qui frappe sévèrement la région. Des stations de dessalement émergent un peu partout depuis juin 2022 et le pays a développé une solide expertise en la matière. La compagnie nationale Sonatrach, à travers sa filiale AEC SPA (Algerian Energy Company), est maintenant fin prête pour proposer son savoir-faire et ses services à l’étranger…

Rachid Hachichi, PDG de la Sonatrach, a exposé dernièrement les ambitions de la société publique. Il a pris la parole à l’Oran pour dire que l’expérience et les compétences de la compagnie lui permettent de prendre en charge des projets de dessalement de l’eau de mer dans le monde entier, rapporte Algérie 360° ce vendredi 19 janvier.

Il a ajouté que la Sonatrach opère actuellement dans diverses parties du monde et qu’elle est en mesure de réaliser des projets de grande envergure. Donc il faudra compter sur l’algérien pour répondre aux besoins des régions de la planète en eau potable, et pourquoi pas faire jeu égal à terme avec les ténors émiratis en la matière. De toute évidence c’est un grand saut qualitatif pour Alger.

L’an dernier le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune avait déclaré que le pays maîtrise de bout en bout la technologie des stations de dessalement et qu’il a mis en place des pratiques exclusivement algériennes. Cela signifie que les autorités ont opté pour l’intégration des chaines de valeur locales dans la construction des stations de dessalement, ce qui a permis de mettre en place un écosystème national dont l’économie profite en rompant avec la dépendance des importations. Et ça paye.

La compagnie a testé avec succès la gestion des projets avec des compétences algériennes, elle est maintenant prête à affronter la concurrence à l’étranger. Rappelons que la Sonatrach a entamé en 2022 un programme ambitieux de 5 grandes stations de dessalement, installées en même temps. D’une capacité de près de 300 000 m3/jour par unité elles ont permis au pays de faire des progrès fulgurants en misant sur les entreprises algériennes, essentiellement des filiales de la Sonatrach.

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