Les banques, on le sait, sont le fer de lance de l’essor des opérateurs marocains en Afrique subsaharienne. L’Algérie, qui a un appétit croissant pour son continent, va appliquer la même recette pour réaliser ses ambitions africaines. Le patron de la Banque Extérieure d’Algérie (BEA), Lazhar Latreche, a fait savoir hier mercredi 21 décembre à Alger que «dans les tout prochains jours» deux banques algériennes commenceront à opérer Sénégal et en Mauritanie.
Après les lignes maritimes en direction de ces pays Alger pousse ses pions. Latreche, qui a pris la parole en marge de la cérémonie de signature de deux conventions de financement avec le groupe public Algeria Chemical Specialities (ACS), a indiqué que le cadre juridique et administratif est en place, validé par les responsables au Sénégal et en Mauritanie, rapporte Algérie Eco.
A noter que ces établissements bancaires sont montés par quatre banques publiques : la BEA, la Banque nationale d’Algérie (BNA), le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) et la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR). Ces deux nouvelles entités muscleront les opérateurs économiques algériens, privés et publics, pour mettre à profit les facilités offertes par les autorités dans l’exportation et le change, une nouvelle niche très prometteuse pour l’économie algérienne.
La France est également dans le viseur de la BEA, une succursale y verra le jour, l’affaire est même très avancée…
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