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L’Algérie signe un gros chèque pour la Palestine, quand d’autres “frères” se planquent…

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Ils ont été nombreux – les pays arabes surtout – à dénoncer énergiquement les incursions israéliennes sanglantes dans la ville de Jénine, en Palestine. Mais quand il s’agit de mettre la main à la poche pour aider ça ne se bouscule pas au portillon. L’Algérie elle a joint l’acte à la parole, avec un chèque de 30 millions de dollars…

Ce geste est signé par le président Abdelmadjid Tebboune pour aider à reconstruire cette localité qui a subi les assauts des chars et bulldozer israéliens. L’argent sera versé à l’Autorité palestinienne, en souhaitant qu’elle en fasse bon usage.

La présidence de la République algérienne ne s’est pas arrêtée là, elle pointe une attaque «barbare» et «criminelle lancée par les forces d’occupation israéliennes sur la ville de Jénine et son camp en Cisjordanie, qui a fait de nombreuses victimes parmi les frères palestiniens sans défense».

Le communiqué, émis hier jeudi 6 juillet, fait état des infrastructures démolies et des nombreux Palestiniens qui ont été contraints de fuir leurs maisons. L’Algérie redit sa «solidarité permanente avec la lutte du peuple palestinien qui est sous occupation israélienne et soutient sa revendication pour l’établissement de son État indépendant avec Al-Quds comme capitale».

Tel-Aviv a annoncé mercredi 5 juillet la fin des raids militaires à Jénine, mais le refus absolu de Benjamin Netanyahu de stopper la colonisation ne peut que provoquer d’autres cycles de violences. Rappelons que 12 Palestiniens ont laissé la vie dans l’assaut israélien et 118 ont été blessés, le bilan le plus lourd depuis 20 ans en Cisjordanie occupée. Un soldat israélien est mort.

Le camp de réfugiés de Jénine n’a plus accès à l’’eau et à l’électricité depuis l’attaque israélienne. Un millier de soldats israéliens ont été mobilisés pour cette opération qui traumatisera longtemps les populations.

A noter que quelque 18 000 personnes vivent dans ce camp et 3000 Palestiniens ont dû quitter les lieux pour échapper à la furie de Tsahal, qui a duré deux jours.

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