Une crise économique sans précédent, doublée d’une crise politique historique… La 1e puissance économique européenne et 3e puissance mondiale prend l’eau de toutes parts et se délite sous nos yeux. Le chancelier Olaf Scholz ne tient plus les rênes du pays depuis que sa coalition a explosé suite au limogeage du ministre des Finances libéral, Christian Lindner. Scholz et son grand argentier n’étaient plus d’accord sur les grandes orientations économiques, mais surtout son ministre voulait soumettre tout le gouvernement à un vote de confiance au parlement le 15 janvier prochain, un vote que le chancelier était certain de perdre, synonyme de démission immédiate. Il aura pire que ça…
Le pays file droit vers des élections anticipées, que Scholz a toutes les chances de perdre au train où va la descente aux enfers de la puissante Allemagne. Il a déclaré ce vendredi 8 novembre, depuis le sommet européen de Budapest (Hongrie), qu’il n’est pas fermé à l’idée de passer par la case élections anticipées. De toute manière il y est contraint et forcé après le naufrage de sa coalition gouvernementale.
Mais le chancelier veut se donner un peu de répit en organisant le scrutin en mars 2025, ce que refusent beaucoup de ses camarades, terrorisés par la récession qui pointe son nez et le retour fracassant de Donald Trump aux affaires aux USA. Aux abois, Scholz veut marchander avec ses opposants, principalement les conservateurs, pour qu’ils débloquent le pays en votant des projets de loi gelés, mais ça part mal…
L’opposition pourrait être tenté d’achever l’animal blessé, dont le gouvernement est désormais minoritaire et ne tient qu’à un fil, les sociaux-démocrates et les Verts. Cela “pourrait aider à répondre à la question de savoir quel est le bon moment” pour un vote de confiance menant à des élections anticipées, a plaidé le chancelier.
Il a fini par admettre que “de nouvelles élections doivent avoir lieu rapidement“, des propos corroborés par un sondage publié ce vendredi. L’enquête dit que 2/3 des Allemands veulent de nouvelles élections sans tarder. “Chancelier, cédez la place!”, s’est même enhardie dans un éditorial la rédactrice en chef de “Bild”, le journal le plus lu du pays. La messe est quasiment dite…
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