Economie

L’armée pakistanaise abat un Rafale : envolée de 40 % des actions d’un fabricant chinois d’armement

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Un événement militaire aux conséquences économiques et géopolitiques notables. L’abattage probable d’un avion de chasse français Rafale par l’armée pakistanaise, à l’aide d’un chasseur chinois J-10C, a provoqué une flambée spectaculaire de 40 % des actions du constructeur chinois AVIC Chengdu, en seulement cinq jours, selon un reportage du Times britannique.

Ce retournement spectaculaire survient à la suite d’un nouvel épisode tendu entre l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires. Début mai, un attentat dans le Cachemire indien ayant coûté la vie à 26 touristes a ravivé les tensions. New Delhi a immédiatement pointé du doigt des groupes soutenus, selon elle, par Islamabad, une accusation vigoureusement rejetée par les autorités pakistanaises.

Mais c’est l’impact de cet affrontement aérien qui attire aujourd’hui l’attention internationale. Selon des sources militaires occidentales relayées par The Times, le Pakistan aurait réussi à abattre au moins un Rafale indien à l’aide d’un avion de fabrication chinoise J-10C, bien moins coûteux. Cet appareil, vendu entre 40 et 50 millions de dollars, se serait mesuré avec succès à un avion français dont le coût dépasse les 200 millions de dollars pièce.

Le J-10C est équipé de radars à balayage électronique actif (AESA) et de missiles longue portée PL-15. Il est rapporté que l’un de ces missiles aurait atteint sa cible sans que l’avion pakistanais n’ait besoin de quitter son espace aérien national.

La réaction nationale chinoise a été immédiate. L’événement a été perçu comme une victoire symbolique de l’industrie militaire chinoise. Le commentateur chinois Hu Xijin a décrit cette opération comme « l’un des succès les plus probants des armes chinoises sur la scène internationale », prévenant que cette performance « devrait susciter l’inquiétude à Taïwan ». Il a aussi rappelé que la Chine dispose de modèles bien plus avancés que le J-10C, notamment les chasseurs furtifs J-20 déjà en service, et le J-35, actuellement en phase d’essai.

Ce succès tactique, aussi controversé qu’il soit, redonne un souffle au complexe militaro-industriel chinois, traditionnellement moins performant sur le marché mondial que les géants américains, russes ou français. D’après les données du SIPRI, la Chine occupait la quatrième place mondiale dans les exportations d’armes entre 2019 et 2024, derrière les États-Unis, la Russie et la France.

Le Pakistan reste le principal acheteur d’armes chinoises, un partenariat renforcé par la dégradation des relations avec les États-Unis, ces dernières années. Washington reproche régulièrement à Islamabad son rôle ambigu en Afghanistan et son soutien présumé à certaines factions talibanes.

La démonstration de force du J-10C pourrait désormais influencer les choix d’autres États à la recherche de solutions aériennes moins onéreuses. Le Times cite notamment l’exemple de l’Égypte, qui a récemment mené ses premières manœuvres aériennes conjointes avec la Chine, culminant avec le survol des pyramides par des J-10C.

Le journaliste singapourien Yu Ziyuan, dans Lianhe Zaobao, estime que la performance technique de l’avion chinois renforcera la reconnaissance internationale des équipements militaires de Pékin, notamment dans les pays d’Afrique et du Moyen-Orient désireux de moderniser leurs forces sans recourir aux fournisseurs occidentaux traditionnels.

Si les preuves irréfutables de la destruction du Rafale n’ont pas encore été publiées par des sources indépendantes, l’effet géopolitique et économique de cet incident est déjà mesurable. En temps de guerre comme en temps de paix, les victoires sur le terrain militaire sont aussi des armes de conquête des marchés.

Et sur ce front, la Chine semble bien décidée à ne plus jouer les seconds rôles…

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