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L’Australie a osé et Israël est terrifié : Pas de visa pour tous ceux qui ont martyrisé les Palestiniens

L’Australie a osé et Israël est terrifié : Pas de visa pour tous ceux qui ont martyrisé les Palestiniens

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant ne peuvent plus y aller, avec le mandat d’arrêt de la CPI qui leur est tombé sur la tête, mais leurs concitoyens eux peuvent s’y rendre en toute liberté… Je parle de l’Australie. Mais même pour les citoyens lambda la fenêtre s’est considérablement rétrécie. Désormais ils doivent montrer patte blanche en remplissant un questionnaire qui leur demande, entre autres, s’ils ont commis des crimes de guerre. C’est une première mondiale et elle terrifie l’Etat hébreu parce que justement d’autres pays pourraient s’engouffrer dans la brèche.

Les citoyens israéliens peuvent dire Merci à Netanyahu, lui qui a signé des crimes de guerre innombrables en Palestine et n’a aucune intention de s’arrêter tant que ça sert son projet politique et le protège des foudres de la Justice. Le président américain Donald Trump, un grand ami de Netanyahu, ne pourra pas protéger les Israéliens de tout. Les services d’immigration en Australie demandent désormais aux voyageurs israéliens de remplir un questionnaire détaillé sur leur service militaire…

Les visiteurs doivent se plier à des questions du genre : «Avez-vous déjà participé à un génocide, un crime contre l’humanité, ou des crimes de guerre ?» En cas de réponse affirmative, le demandeur de visa doit mentionner le nom des commandants qui leur auraient donné de telles instructions. Inutile de vous dire qu’il ne sert à rien de dissimuler, les services australiens ont les moyens de fouiller, d’enquêter et de débusquer la poussière sous le tapis.

Canberra ne s’arrête pas là, dans le formulaire on demande aussi au visiteur potentiel s’il a assisté à des crimes de guerre ou crimes contre l’humanité. Plus d’autres questions du type : «Avez-vous participé à l’arrestation de civils dans le cadre d’une guerre ou d’un conflit armé ?» Concrètement le demandeur de visa est obligé de tout déballer sur son service militaire, les moindres détails ; et vu que tous les jeunes Israéliens passent par la case armée ça fait un paquet d’informations qui peuvent se retourner contre les requérants.

La chaîne de télévision “Sky Australia” rapporte que dernièrement deux jeunes Israéliens ont trouvé porte close alors qu’ils venaient célébrer le centième anniversaire de l’aïeule de la famille, une rescapée de la “Shoah”. Jusqu’ici Tel-Aviv n’a pas réagi officiellement, sans doute par souci de mettre le couvert sur cette affaire hautement explosive avant que d’autres pays ne l’entendent. Trop tard ! C’est arrivé aux oreilles de “Tunisie Numérique”, donc forcément tout le monde le saura très vite.

 

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