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L’Australie interdit l’IA chinoise DeepSeek dans ses administrations

L’Australie interdit l’IA chinoise DeepSeek dans ses administrations

L’Australie a pris la décision d’interdire l’utilisation des logiciels d’intelligence artificielle développés par la start-up chinoise DeepSeek sur les équipements gouvernementaux. Cette interdiction, annoncée mardi par le ministère de l’Intérieur, repose sur des préoccupations liées à la sécurité nationale.

Selon la ministre de l’Intérieur, Stephanie Foster, une analyse approfondie des risques et des menaces a conclu que les produits, applications et services de DeepSeek représentaient un “niveau de risque inacceptable” pour le gouvernement australien. En conséquence, tous les programmes de DeepSeek seront supprimés des équipements fixes et mobiles des administrations à partir de mercredi.

La société chinoise DeepSeek a marqué les esprits en janvier dernier en lançant son robot conversationnel R1, dont les performances rivalisent avec celles des géants américains du secteur, tout en étant développées à moindre coût. Toutefois, cet outil a rapidement suscité des inquiétudes en raison des risques potentiels liés à la cybersécurité et à l’influence étrangère.

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les puissances occidentales et la Chine autour des technologies émergentes et de la protection des données sensibles.

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