Le politicien, Lazhar Akremi a déclaré, ce vendredi 6 novembre, que toute l’économie tunisienne est régie par quelques familles, indiquant qu’il avait choisi le chiffre 40, comme titre de son livre, pour la symbolique qu’il porte.
Sans dévoiler l’identité de ses familles, Akremi a tout de même donné quelques indices. En effet, il a expressément affirmé qu’une seule famille en Tunisie est en droit d’importer de la liqueur et que seulement quelques personnes sont autorisées à importer les bananes.
Il a, dans le même sens, expliqué que ces personnes ayant le monopole de certains secteurs refusaient catégoriquement d’être concurrencées et mettaient tous les moyens légaux et illégaux en œuvre pour empêcher que cela arrive.
En coopération avec les banques, ces personnes s’attaquent aux sources de financement, de façon à ce que l’investisseur se retrouve ruiné avant même d’avoir réalisé son projet, a-t-il révélé.
Ces pratiques ne datent pas d’hier, selon Akremi. En effet, ces familles ont commencé à œuvrer quelques années après l’indépendance pour créer des générations plus corrompues les unes que les autres.
Plusieurs projets de lois pouvant faire gagner des milliards de dinars à la Tunisie ont été jeté à l’eau, a-t-il dénoncé, soulignant qu’en Tunisie « Les cols blancs travaillent pour la pègre mafieuse » en référence aux liens entre les politiciens corrompus et les hommes d’affaires.
Akrmi a expliqué que certaines autorisations étaient très coûteuses, notamment les autorisations pour vendre des boissons alcoolisées, qui coûteraient, selon lui, des centaines de milliers de dinars, et qu’en plus leur obtention demanderait l’adhésion à certains partis politiques.
Selon lui, pour sauver l’économie tunisienne, il faut abandonner le système des autorisations préalables et opter pour des règles objectives et équitables pour ouvrir la porte aux investissements.
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