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Le 8 décembre 2015, l’ex-Président Français François Hollande décore le Quartet du dialogue national

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Le 8 décembre 2015, l’ex-Président Français François Hollande a décoré les représentants du Quartet du dialogue national du prix de rang de commandeur de la Légion d’honneur.

Cette décoration honorifique a été remis à Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Wided Bouchamaoui, présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Abdessatar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH) et Fadhel Mahfoudh, bâtonnier de l’Ordre des avocats.

Le quartet a reçu le prix Nobel de la paix le 9 octobre 2015, pour ses efforts à la contribution décisive dans la construction de la démocratie en Tunisie après la révolution de 2011, selon le comité Nobel.

Dès 2011, la Tunisie a connu une suite d’évènements ayant causé des vagues d’instabilité et d’insécurité qui risquaient de mettre fin au règne du gouvernement de la troïka marqué par des attentats terroristes et l’assassinat de Chokri Belaïd le 6 février 2013 et de Mohamed Brahmi le 25 juillet 2013, leaders du parti Front populaire.

Un front commun qui prit le nom de « Front du salut national » a organisé les manifestations du Bardo, demandant la démission du gouvernement et, pour certains, la dissolution de l’assemblée constituante. 42 représentants de l’opposition se retirent de l’assemblée, ce qui entraîne l’interruption de ses travaux.

Vu la situation critique du pays, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé à l’organisation d’un dialogue national entre les partis au pouvoir et l’opposition le 29 juillet 2013.

Le 17 septembre, l’initiative est rendue publique et placée sous l’égide de l’UGTT et de trois autres organisations : l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, le Conseil de l’Ordre national des avocats de Tunisie et la Ligue tunisienne des droits de l’homme ce qui a permis de surmonter la crise et à désigner un gouvernement de « technocrates » présidé par Mehdi Jomaa et a sauvé ainsi les islamistes et leurs alliés d’une chute inéluctable.

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Publié par
Mohamed Ben Abderrazek