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Le baril de pétrole flambe, Tebboune n’aura besoin ni du FMI ni de la BM pour se financer

Le baril de pétrole flambe, Tebboune n’aura besoin ni du FMI ni de la BM pour se financer

Les cours du pétrole commencent à tutoyer les sommets. On en est déjà à un peu de 90 dollars le baril de brent, ce qui n’était pas arrivé depuis 2014. L’Algérie, qui tire le plus gros de ses recettes de l’or noir et qui avait déjà de bonnes raisons de se réjouir, peut entrevoir l’avenir avec une grande sérénité. Les prédictions du patron de la Sonatrach (Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures) pourraient se réaliser beaucoup plus vite que prévu…

Le seuil de 90 dollars a été franchi hier mercredi 26 janvier, aux environs de 17h00. Plus précisément “le prix du baril de brent de la mer de nord pour livraison en mars” s’est hissé à 90,02 dollars, à Paris, rapporte ce jeudi Algérie 360°

A Londres, un baril de brent de la mer de nord s’échangeait hier dans l’après-midi à 90,42 dollars, son plus haut record depuis octobre 2014“, indique le même journal…

Alors du coup tous les regards sont tournés vers le fameux seuil de 100 dollars. La chose n’est pas impossible vu que le nouveau variant du Coronavirus, Omicron, s’est avéré beaucoup moins néfaste pour l’économie mondiale, la demande est même montée…

 L’autre source de tension sur l’approvisionnement c’est la possibilité d’un face-à-face armé entre la Russie et l’Ukraine ; il n’y a rien de plus efficace pour doper la ruée vers les hydrocarbures et accentuer les crispations autour du marché mondial. Le malheur des uns – les acheteurs – faisant le bonheur des autres – les pays producteurs -, Alger pourrait très vite remplir ses coffres…

D’après plusieurs experts, la possibilité d’un baril à plus de 100 dollars à très court terme n’est pas à exclure. «Le marché intègre le risque de nouveaux épisodes géopolitiques à la fronière russo-ukrainienne (…). De nouveaux développements pourraient entraîner les sanctions, ce qui réduirait les quantités de gaz naturel et de pétrole disponibles au niveau mondial», confie Bart Melek, responsable de la stratégie matières premières chez TD Securities…

Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, avait promis dernièrement à ses concitoyens de financer l’économie du pays sans demander un dollar au FMI, manifestement il tiendra parole. Un joli pied de nez au dernier rapport de la Banque mondiale (BM) qui n’a pas raté l’Algérie

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