Le Conseil de sécurité de l’ONU soutient Antonio Guterres
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a exprimé son soutien total au secrétaire général Antonio Guterres, après qu’Israël l’a déclaré « persona non grata » pour ne pas avoir condamné immédiatement l’attaque iranienne contre son territoire survenue mardi dernier.
Les 15 membres du Conseil ont appelé à des relations productives entre les États membres de l’ONU et le secrétaire général, tout en soulignant l’importance de ne pas compromettre le travail des Nations Unies.
Une mise en garde contre l’isolement de l’ONU
Dans une déclaration qui ne mentionne pas directement Israël, le Conseil de sécurité a insisté sur le fait que tout acte visant à exclure le secrétaire général ou l’ONU pourrait s’avérer contre-productif, surtout dans le contexte actuel de tensions au Moyen-Orient.
Cette mise en garde inclut des membres influents comme les États-Unis, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et la France, les cinq pays disposant d’un siège permanent au Conseil de sécurité.
Les raisons de la colère israélienne
La controverse est née après les déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères, Yisrael Katz, qui a déclaré Antonio Guterres « persona non grata » en raison de son manque de condamnation immédiate de l’attaque de missiles iraniens contre Israël. Cette désignation signifie que le secrétaire général serait désormais empêché de pénétrer sur le territoire israélien.
Katz a vivement critiqué Guterres, affirmant que quiconque refuse de condamner l’attaque de l’Iran contre Israël ne mérite pas d’entrer dans le pays. Il a également accusé le secrétaire général de soutenir les « terroristes ».
Cependant, lors d’une réunion tendue du Conseil de sécurité, Antonio Guterres a fermement condamné l’attaque de l’Iran, tout en dénonçant la « spirale de violence » entre Israël et l’Iran. Il a insisté sur la nécessité pour les deux parties d’éviter une escalade dans une région déjà instable.
L’attaque iranienne et ses répercussions
L’incident ayant provoqué cette crise diplomatique remonte à mardi dernier, lorsque l’Iran a lancé une volée de missiles en direction d’Israël. Téhéran a justifié cette attaque comme étant une réponse à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et du commandant iranien des Gardiens de la révolution, Abbas Nilforoushan.
Face à cette situation, le Conseil de sécurité de l’ONU a réitéré l’importance de la coopération entre les États membres et le secrétaire général, surtout dans le climat de tension croissante au Moyen-Orient.
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