Commentant l’appel aux dons fait par le ministre de l’Education Fethi Sellaouti pour participer à la construction des établissements éducatifs, Le secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement secondaire Fakhri Smiti est intervenu sur les ondes d’une radio privée.
Smiti a déclaré que le discours prononcé par Sellaouti précède le mouvement protestataire des enseignants du secondaire prévu pour le 28 du mois courant devant le ministère de l’Education.
L’intervenant a ajouté que les enseignants mettront en avant plusieurs demandes dont la hausse du budget du ministère de tutelle comme il a été indiqué dans les anciens accords conclus entre les parties concernées.
“Nous sommes habitués à ces pratiques, le ministre tend toujours à prononcer ce genre de discours à l’approche des manifestations. Il faut savoir que le ministre a participé il y a quelques jours dans un colloque au cours duquel chaque individu a coûté à l’Etat près de 550 DT. Il a participé également à plusieurs événements qui n’ont aucun sens et aucune valeur ajoutée. Faites un simple calcul et vous allez voir combien il a coûté à l’Etat” a t-il dit.
Le responsable a également dévoilé que plusieurs plaintes ont été déposées à l’encontre du ministre en question soulignant que des dossiers ont été communiqués au gouvernement à ce propos.
” Le ministre n’est qu’un décor! Reste à savoir pourquoi figure-il encore parmi l’équipe gouvernementale après tout cela” a t-il déclaré.
Smiti a aussi dit que le Chef du cabinet ministériel de Fethi Sellaouti vient du secteur privé accusant ce dernier de travailler sur certains dossiers en lien avec l’enseignement privé.
Et d’ajouter que ce dernier est impliqué dans les tentatives visant à privatiser l’école.
Commentant l’initiative du “mois de l’école” lancée par l’ancien ministre Neji Jalloul, Smiti s’est interrogé sur les millions de dinars qui ont été dépensés au cours de cette période.
” Les responsables ont-ils des factures pour justifier toutes les dépenses qui ont été faites ?” a t-i dit appelant le ministre de l’éducation à avouer son échec.
Il convient de rappeler que le ministre a indiqué que le solde foncier du ministère ne permet pas de construire des établissements éducatifs dans plusieurs régions. Et d’ajouter que le ministère de tutelle ne peut pas acquérir des terrains dans des endroits bien précis.
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